jeudi 18 décembre 2008

Mes humbles paroles sont appuyées par le discours éloquent du Dr Carson

Voici une citation d'un article de Don Carson dans la revue théologique Themelios. Elle va magnifiquement avec mon dernier post, techno-vacances... À vous d'apprécier. (je n'ai ni le temps ni les droits - je crois - de le traduire pour l'instant, désolé).

"Many are those who are never quiet, alone, and reflective, who never read material that demands reflection and imagination. The iPods provide the music, the phones constant access to friends, phones and computers tie us to news, video, YouTube, Facebook, and on and on. This is not to demonize tools that are so very useful. Rather, it is to point out the obvious: information does not necessarily spell knowledge, and knowledge does not necessarily spell wisdom, and the incessant demand for unending sensory input from the digital world (says he, as he writes this on a computer for an electronic theological journal) does not guarantee we make good choices. We have the potential to become world citizens, informed about every corner of the globe, but in many western countries the standards of geographical and cross-cultural awareness have seriously declined. We have access to spectacularly useful information, but most of us diddle around on ephemeral blogs and listen to music as enduring as a snowball in a blast furnace. Sometimes we just become burned out by the endless waves of bad news, and decide the best course is to turn the iPod volume up a bit."

mardi 16 décembre 2008

Des techno-vacances

Que pensez-vous de prendre des vacances de la technologie?

Loin d'être l'inventeur d'une telle idée, je me contente de faire circuler les trouvailles qui peuvent être bénéfiques, édifiantes, et profitables à tous.
Pour reprendre les récentes paroles de Marc Driscoll, je baigne dans la technologie et les médias en général du matin au soir, avec peu de répit.

Je me réveille avec la sonnerie (et non pas la radio, qui n'a aucun pouvoir pour me tirer de mon sommeil) de mon iTouch, ce qui me rappelle qu'avant même de poser le pied par terre, je peux voir si j'ai reçu des messages pendant la nuit (la moitié de ma famille vit avec 6h de décalage horaire avec moi - si ça peut vous rassurer sur ma dépendance aux courriels), je regarde sur le même gadget la météo pour savoir comment m'habiller (il faisait 10 degrés hier, et -14 aujourd'hui).
Si je prends ma voiture, la radio est déjà allumée quand je tourne la clé.

Au bureau, re-emails, au cas où.
Je m'informe un peu sur certains sites choisis, je consulte ma liste de choses à faire (qui est par informatique, loin de moi de faire des petites listes sur papier, qui se perdront invariablement).

L'ordinateur est omni-présent dans ma journée, et je suis prévenu de chaque email qui rentre par un signal distinctif de mon portable.

J'écoute les infos à la radio pendant mon retour, probablement qu'on regardera encore les infos à 18h ou a 22h, dépendamment de l'horaire, et je peux encore consulter mes emails avant de me coucher, "en réglant mon réveil"...

Et dire qu'on n'a même pas de console de jeux vidéo chez nous...

La paix et le silence sont devenus une denrée rare, et la dépendance technologique n'est pas loin. Combien de fois est-ce que je vérifie mes emails par jour? Je ne sais pas.

Il me semble que Noël serait une période idéale pour prendre un "break", une pause médiatique et technologique. Le téléphone est toujours là de toute façon, et ponctuellement il est probablement bon de faire le tri des courriels.

Mais que les congés soient des vrais congés, des congés d'ordi, des congés de messages, de télé...
Qu'en pensez-vous?

Juste une mise en garde, il n'y a pas de "patch" comme pour la nicotine, alors le sevrage peut être sévère...

Une chose est sûre, ma femme en sera ravie.

vendredi 21 novembre 2008

La modestie (partie 2)

Je puise dans les mêmes ressources aujourd'hui pour partager une seconde citation du livre Worldliness (voir l'article précédent, "l'art et la modestie").

"Godly men find modesty attractive"

"Les hommes selon Dieu trouvent la modestie attirante"

jeudi 20 novembre 2008

L'art et la modestie

Je suis en train de lire Worldliness, un livre court, mais excellent, édité par C.J. Mahaney.
En voici une citation qui m'a frappée (qui est d'ailleurs la citation de quelqu'un d'autre dans le livre):

"We are accountable to God, and the label of 'art' on human expression does not remove this accountability in the slightest way."

" Nous sommes redevables (imputables) envers Dieu, et le fait d'appeler l'expression humaine
'de l'art' n'enlève pas le moins du monde cette redevabilité."


mardi 18 novembre 2008

Comment ruiner ma journée de congé

Je dois cette liste au blog Unashamed Workman, dont je me contente de traduire le contenu (dans cet article uniquement, on s'entend).
Même si cette liste est créée dans le contexte du ministère, je crois que ça s'applique très bien à n'importe qui d'autre.

C'est une note pour plus tard, à souligner et mettre en jaune, pour me rappeler comment je compte m'y prendre pour saboter mon jour de congé.

1. Ne pas planifier la manière dont je vais me reposer, relaxer et réfléchir - prendre pour acquis que "se reposer" va arriver tout seul, dès que j'arrête de travailler.

2. Faire la grasse matinée.

3. Parler du travail toute la journée.

4. Penser silencieusement au travail toute la journée.

5. Planifier des choses qui concernent le travail pendant la journée.

6. Négliger les disciplines spirituelles mises en pratique les six autres jours.

7. Voir la journée comme ayant pour seul but de me satisfaire, moi et mes besoins personnels, plutôt qu'un temps précieux pour du temps de qualité avec ma famille.

8. Ne pas lire de livre chrétiens (surtout des biographies) qui nourrissent, guérissent et rafraichissent mon âme.

9. Regarder la télé.

10. Vivre cette journée en me concentrant sur moi, plutôt que de fixer mes yeux sur Dieu, l'évangile, et mon Sauveur Jésus-Christ.


lundi 20 octobre 2008

Je pense, donc je fuis...


Notre langue est riche et variée, et plus j'apprends à la connaître, plus je jouis de la liberté qu'elle nous donne dans notre expression.
Malgré la multitude de variations qui existe dans la langue française, il semble que des tendances se remarquent, que certaines habitudes se développent, comme des modes. Et comme n'importe quel phénomène de société, cela est révélateur.
Toutefois, il reste à s'entendre sur ce que ça révèle.

Je veux souligner une habitude linguistique, et suggérer ce qui se cache derrière. (Comme ça vous savez où je m'en vais)

Je pense que, je crois que, selon moi, à mon avis... Voilà à quoi se résume la manie dont je parle. Quand quelqu'un prend la parole lors d'une discussion, c'est très souvent ainsi que la phrase commence: "Je pense que..."

Mais ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'est que l'introduction est la même, que la personne partage une opinion, relate une information, ou apporte une vérité (qu'elle soit partagée ou non, cela s'entend). Il est attendu par cette expression que je partage une opinion personnelle, une impression ou quelque chose de nettement subjectif ou discutable. Je ne suis pas en train d'affirmer une vérité absolue, mais comme effectivement une déclaration qui peut être remise en question, ou qui se limite à la personne qui la partage.

Mais si je parle d'une vérité, d'un fait, d'une information, pourquoi l'amener comme si elle était aussi fragile ou douteuse que mon idée, mon impression personnelle?

Dire "je pense que" implique que moi seul suis le porteur de cette opinion, et qu'elle ne se vérifie pas nécessairement au-delà de ma perception du monde. Est-ce le cas de tout ce qu'on dit?

Ça m'a frappé qu'on cherche autant à limiter l'existence de vérités, ou bien qu'on soit si timide à les dire à haute voix.

Il y a une ligne de plus en plus floue entre les opinions et les vérités, et ça transparait dans notre langage. C'est bien ce que notre société porte comme message. Ceux qui affirment des vérités absolues sont extrêmistes, intolérants, dangeureux. De telles vérités n'existent pas vraiment. Si tu crois quelque chose, c'est bien, mais n'en fais pas une vérité universelle pour autant.

Devrait-on dire: "Je pense que Jésus-Christ est le fils de Dieu", ou "selon moi la Bible est inspirée"?

Ces vérités vont-elles plus loin que notre opinion personnelle? Est-ce que ma manière de m'exprimer est révélateur?

Qu'en pensez-vous?

jeudi 16 octobre 2008

De bons outils: Bible Arc


J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle: j'ai découvert un site qui représente un outil très intéressant pour étudier le texte biblique, mais quoi qu'on puisse utiliser la version de notre choix (donc le français aussi), les vidéos d'instructions sont en anglais exclusivement.

Ce site aide l'étudiant à faire - au moins une partie - de l'exégèse biblique. Et si vous vous êtes frotté à cette discipline, vous savez que ce n'est pas de tout repos.

Le principe est assez simple, il s'agit de diviser le texte choisi en propositions distinctes, avec les liens logiques qui les uni. Le résultat donne un graphique, donc un résumé visuel, de la progression du texte, et de la volonté de l'écrivain.

Je suggère de suivre la série de vidéos explicatives, afin de mieux saisir la logique de ce système. Si vous n'êtes pas anglophiles, demandez à un ami de vous expliquer le principe, et les liens possibles entre les propositions.
Ça vaut la peine.

Ceux qui ont la responsabilité de prêcher la parole de Dieu ont un rôle important à jouer, et une des manières de s'acquitter de ce rôle est d'étudier le texte afin de lui rester fidèle. Comme disait un père de l'église, l'erreur, quand erreur il y a, vient du prédicateur, et non du texte.

Cette outil est bien utile pour s'équiper à cette fin. Bonne exploration! (et en plus, c'est assez plaisant à faire)

La paresse au service de la tiédeur


J'ai lu un témoignage qui est venu confirmer un sentiment qui me trotte dans la tête depuis quelques temps.

Dans le livre "Telling the Truth", édité par Don Carson, Ajith Fernando rappelle l'importance de s'investir dans notre relation avec Dieu, et que bien souvent la paresse nous empêche de grandir. Selon lui, les méditations d'une minute (qu'on trouve en quantité dans les librairies chrétiennes) ne nous aident pas vraiment à développer une connaissance approfondie de Dieu, ni une vie caractérisée par cette relation.

Il raconte le témoignage d'un jeune homme qui a tourné le dos au Bouddhisme et s'est converti. Cet homme avait une discipline de prière et méditation qui a grandement contribué à le faire grandir en Christ. L'habitude de discipline l'a aidé à devenir un homme de prière, de la Parole.

Bien souvent cette discipline nous manque. Bien souvent, la discipline tout court nous manque. Me manque, en tout cas. La difficulté, c'est que c'est le mot d'ordre, aujourd'hui. Tout, tout de suite, et sans effort. Fast food, fast tout! Mais certaines choses prennent du temps, des efforts.

Pourquoi ai-je ajouté l'image du taille-crayon? Ça représente en quelque sorte ce que je veux dire, c'est un exemple par excellence de la promotion du moindre effort. La société nous livre sur un plateau d'argent la facilité. Comme si tailler un crayon était trop difficile, on va rajouter un moteur... Économisez vos poignets!

Mais nous nous économisons un peu trop, et pas seulement les poignets, les genoux aussi.

Que Dieu renouvelle en nous - en moi - le zèle dont on a besoin.

samedi 13 septembre 2008

De bons outils: logiciel en ligne


J'ai écrit un article il y a quelques temps à propos d'un logiciel gratuit que j'utilise, e-sword, et qui m'est très utile. On peut le télécharger et l'installer sur l'ordinateur pour l'utiliser, même sans connexion. Maintenant, si pour une raison ou une autre vous ne pouvez (ou ne voulez) télécherger le logiciel, il existe une version sur le net, disponible et gratuite. Il suffit de s'inscrire, de choisir les versions de bibles, les commentaires et les dictionnaires, et le tour est joué.
Le site est e-sword live.
Bon, encore une fois les commentaires et dictionnaires sont en anglais, mais il y a deux versions de Bible en français, Segond et Darby.
Alors si vous êtes au travail, chez un ami, en voyage, etc., vous pouvez toujours avoir accès au texte biblique grâce à cet outil.

mercredi 10 septembre 2008

lundi 28 juillet 2008

Dieu a rappelé son serviteur - partie 2

Il y a quelques mois, Dieu dans sa grâce a trouvé bon de rappeler à lui un de ses fidèles serviteurs, Daniel Lacey. Il était mon pasteur.

Pendant plus de 15 ans, je l'ai vu servir Dieu. Sans renommé, sans fortune, sans acclamation, simplement avec le désir d'accomplir ce que Dieu lui avait confié.

Pendant toutes ces années, il a été un modèle de serviteur de Dieu, de pasteur, pour l'église que j'ai fréquentée. Il a démontré un tel amour pour les gens autour de lui, qu'il reste le modèle dans mon esprit à cet égard.
Il était comme un père pour nous, en agissant avec vérité et amour.

C'est peut-être insignifiant, mais je me rappellerais toujours qu'un jour, alors que je devais aller chez lui, il a dû s'absenter quelques minutes avant que j'arrive, alors il a laissé la porte de sa maison ouverte pour que j'entre, et que je fasse comme chez moi.
Et c'est assez représentatif de la manière dont il a vécu. Daniel n'a jamais mis de limite dans son ministère.

Et si ça implique que des gens viennent dans sa maison, ils sont les bienvenus. Qu'on l'appelle à n'importe quelle heure de la nuit? Ils trouveront une oreille attentive.

Si il faut continuer à servir, et prêcher, et enseigner, alors que le cancer le ronge de l'intérieur? Il servait encore, tant que le Seigneur lui a prêté vie.


En quelques mois, John et Daniel sont partis pour aller auprès de Dieu.
Ces deux hommes étaient des amis de longue date, et ils avaient un point commun: l'humilité.
Et plus ça va, plus je réalise que ce qui fait un grand serviteur de Dieu, c'est l'humilité.

Ils étaient, et restent pour moi, des modèles dans ce domaine.

Et je réalise que souvent, je me pose la question: "comment Daniel aurait agit dans cette situation? Qu'aurait-il dit?"

L'humilité est centrale dans le ministère. Il faut de l'humilité pour servir comme Daniel a servi, avec ou sans merci, avec ou sans soutien, avec ou sans succès.

Un homme a dit un jour: "Daniel aura des cheveux gris avant l'heure, tellement il se donne pour cette église".
Et c'est ce qui est arrivé, il ne s'est jamais économisé, il a tout donné, pour la gloire de Dieu.

Daniel a forgé dans mon esprit un modèle biblique de ce qu'est un pasteur, et je remercie Dieu de m'avoir béni, en m'accordant de grandir auprès d'un tel homme.

Ma prière, c'est que Dieu continue à appeler des "Daniel", qu'il suscite des hommes humbles, qui aiment la Parole de Dieu, prêts à servir, avec un coeur de berger, de pasteur.

Il a pourvu dans le passé, il pourvoira encore.

"Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson."
(Mat 9. 37-38)

dimanche 27 juillet 2008

Nouveau projet missionnaire - G2

Il y a un nouveau projet missionnaire qui a été présenté aujourd'hui à l'église. Il s'agit de Jennifer Hallé, qui va partir 4 mois en Guinée pour enseigner la Biologie aux enfants de missionnaires. Elle va suspendre ses études pendant un semestre et se rendre disponible pour ce projet.

C'est vraiment encourageant de voir que Dieu met de telles choses à coeur à ses enfants, et qu'il utilise des gens ordinaires, c'est-à-dire pas des "super-héros", pour accomplir son oeuvre.

Jennifer a créé un blog pour que nous puissions suivre les évènements, et mieux savoir comment prier pour elle.

Aussi, si Dieu vous met à coeur de l'aider financièrement, elle cherche en ce moment le soutien nécessaire pour subvenir à ses besoins. Le cas échéant, vous pouvez passer par l'église de Gatineau pour faire parvenir votre soutien.

Prions pour Jennifer, qui prépare son départ qui sera le 1er septembre.

Courte biographie

Sébastien Fath (voir la liste de blog dans la marge) a écrit un très bel article de type biographique sur la vie de John Stauffacher. Sébastien se trouve à être le gendre de John.

samedi 19 juillet 2008

Dieu a rappelé son serviteur - partie 1


Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2008, John Stauffacher est parti rejoindre le Seigneur, après plusieurs mois de lutte contre un cancer.

Il n'était pas un géant, ni un génie. Il n'avait pas une éloquence qui lui ait donné une renommée internationale, et sa plume n'a produit aucun best-seller.

Il était un serviteur fidèle de son Sauveur Jésus-Christ.

Et la plus grande chose qu'il ait faite est de m'avoir transmis sa passion pour Dieu, sa Parole, et les âmes. C'est la chose la plus extraordinaire qu'il ait accomplie, parce qu'aujourd'hui, des centaines d'autres personnes pourraient rendre le même témoignage.

John a passé la majeure partie de sa vie comme missionnaire en France, comme implanteur, pasteur, et professeur et directeur de l'Institut Biblique et Pastoral Baptiste d'Algrange.

C'est dans ce contexte qu'il a été mon professeur, mon modèle, mon conseiller, et mon ami.

Lui et son épouse Margareth ont été au service de l'église en France, puis ont servi plusieurs années dans l'Institut d'Algrange pour former des ouvriers.

Outre son exemple comme étudiant de la Parole de Dieu, une chose caractérisait John: l'humilité.

Et de cette qualité en a découlé bien d'autres, mais si une qualité est nécessaire au serviteur de Dieu, c'est celle-ci. Et John est un des hommes qui a le mieux illustré ce trait de tempérament.
Il était un homme respecté de tous, et pourtant il a tondu l'herbe dans le misérable jardin de l'école. Il était le plus âgé au milieu de nous, et pourtant il s'acquittait des tâches les plus ingrates, sans se demander si s'était à lui de le faire. Et bien souvent, ce n'était pas à lui. Et c'est ainsi qu'il nous a appris, sans crier, sans se plaindre, à servir les autres.

John n'aurait pas aimé d'éloges, alors je me contente de déclarer ce que j'ai vu.

Dieu a pris un homme, qui n'était ni fort ni sage aux yeux du monde, et en a fait un puissant outil entre ses mains, pour sa gloire.

Merci Seigneur de nous avoir prêté John pendant ces quelques années, parce que son influence a contribué à ma sanctification, et celle de beaucoup d'autres.
Et c'est ce que Dieu demande de ses serviteurs.

Qui sera le prochain John? Qui sera le prochain homme obéissant que Dieu utilisera pour son œuvre? Qui se lèvera pour servir Dieu?

Et je suis persuadé que Dieu, dans sa fidélité, pourvoira.

"Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson."
(Mat 9. 37-38)


mardi 8 juillet 2008

Des témoignages sur carton

J'ai reçu cette vidéo (merci à mon fournisseur), et je voulais la partager. Ça m'a beaucoup touché. Gloire à Dieu!

mercredi 14 mai 2008

Écoute-toi parler!


Une des expériences les plus utiles dans le domaine de la communication, est de s'écouter quand on parle publiquement, et plus spécifiquement quand on prêche.
On a tous des manières, des tics, des expressions qui reviennent trop souvent, et la plupart du temps on ne le réalise pas.

À notre église, nous avons eu l'habitude d'enregistrer les prédications sur des cassettes pour que les absents, dont ceux qui s'occupent des enfants, puissent écouter le message plus tard. Il y a eu une amélioration significative il y a quelques mois quand une équipe a mis sur pied un système pour mettre les prédications sur le site internet de l'église.

C'est donc devenu très facile d'écouter les prédications, à n'importe quel moment, même si on a oublié de réserver la cassette.

J'en profite donc maintenant, de temps en temps, pour m'écouter parler. Je dois avouer que je n'aime pas beaucoup faire cet exercice, parce que c'est désagréable d'entendre tout ces défauts que je ne soupçonnais pas, mais c'est très utile. J'entends bien des choses que je ne réalise pas quand je parle. Mes écouteurs deviennent mes plus fidèles, mais aussi mes plus sévères critiques. L'idéal, et je cherche encore comment le faire, serait de filmer la prédication, pour non seulement entendre, mais aussi voir ce que je pourrais changer. Bien des tics et manières sont visuels, physiques.

Bref, si vous avez l'occasion de prêcher, ou d'apporter des études, et que vous cherchez des moyens de vous améliorer, voilà une manière de le faire.

mercredi 23 avril 2008

J'aime le monde

Je suis tombé sur un clip vidéo que je trouve vraiment intéressant, et drôle.
Il s'agit d'une vidéo publicitaire pour Discovery Channel, une chaîne de télévision américaine.Je vous laisse d'abord voir pour vous-même.



Pour ceux qui ne sont pas anglophiles, la chanson dit "j'aime la terre", et les gens donnent des exemples (personnels) de sa beauté.

C'est formidable, n'est-ce pas?
Tout le monde chante la beauté de la terre...

Mais je me demande quelle est la raison de chanter, à qui chanter pour la beauté de la terre? Pourquoi célébrer la création, s'il n'y a pas de créateur?
Comme dirait Ravi Zacharias, qui remercier?

Comment concilier le fait que tout, y compris l'homme, est le fait d'un accident, de transformation moléculaire, et d'un combinaison de chance et de temps, comment concilier ça avec la joie, la reconnaissance, la célébration?

Comment même faire entrer dans l'équation l'amour? J'aime la terre, qu'est-ce que ça veut dire?
Comment aimer, si notre origine n'est que matière? À quel point dans l'histoire est-ce que l'invisible, le personnel, l'affectif a émergé du visible, matériel, impersonnel?

Pour moi, ce qui est montré dans ce clip ne veut rien dire sans Dieu. Il a créé toute chose, il a aimé pour qu'on puisse aimer, il a créé la beauté, et nous a donné l'intelligence pour la contempler.

"Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles ... eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement" Romains 12. 23-25

mercredi 26 mars 2008

Devinette...

C'était lundi, lors d'une émission à la télévision. On pose des questions, et quand on perd, on est éliminé. Jusqu'ici, rien de spécial.
Mais une question a retenu mon attention, et la réponse, surtout.

Son nom commence par un "C".
Il est le fils d'Adam et Eve, et il a tué son frère Abel par jalousie.
Réponse: Christophe!

Après avoir ri un bon coup, de surprise, j'étais vraiment pris de court devant cette réponse. Bon, ce n'est pas très grave en soi, mais quand on y pense, même dans le monde laïque (ou séculier, comme on dit ici), ce récit est un classique, ça fait parti de la connaissance générale.

La question que je me suis posée ensuite fut celle-ci: Si pour ce candidat la réponse la plus évidente à cette question est "Christophe", que répondra-t-il à la question "qui est le sauveur", ou "qui est le fils de Dieu"?

Et c'est là tout le drame. Le peu de connaissance que les occidentaux avaient sur Dieu et la Bible est maintenant réduit à quelques jurons ("sacres"). Nous sommes, comme sociétés occidentales, des champs missionnaires incroyables, nous qui avons pourtant un si riche passé.

C'est une réalité particulièrement importante dans le cadre du témoignage. On ne peut rien prendre pour acquis de la connaissance de l'autre. Si on parle de Dieu, il faut aussi dire qui est Dieu. Si on parle de Jésus-Christ, il faut alors aussi dire qui il est, parce qu'il est un parfait inconnu pour bien des gens.

La où tu es, dans ton pays, là est ton champ missionaire.

vendredi 29 février 2008

Le plan B de la planète

On sait que la planète se réchauffe, il y a des pluies acides, des essais nucléaires, des résidus radioactifs, des guerres, des maladies, des épidémies, des catastrophes naturelles, la fièvre aphteuse...
Je pourrais continuer, mais vous saisissez l'idée.
Ce sombre constat est un peu décourageant, ou au moins alarmant. Qu'adviendra-t-il de demain? Quel monde allons-nous léguer à nos descendants?

Mais heureusement, il y a un plan B, au cas ou les choses tourneraient mal.
Un effort international a été mis en place pour conserver les graines et semences d'une centaine de pays dans le monde, pour éviter qu'elles disparaissent en cas de pépins.

La Norvège a pris le projet en main - projet dans lequel le Canda a investi plusieurs millions de dollars - pour construire une structure capable d'accueillir ces ressources.
Ce coffre-fort, qui se situe sur l'île de Spitzberg (ou Svalbard), dans l'Arctique, a même été baptisé "l'arche de Noé végétale" par les médias.

Cette banque alimentaire a été inaugurée le 26 février. Le journal Libération a décrit l'évènement en disant: « Sans le savoir, la Terre entière vient aujourd'hui de souscrire une assurance-vie écolo »
Vous pouvez lire l'explication du gouvernement norvégien, et voir un plan de la chambre froide.
Selon le père du projet, "on ne voit pas ce qui pourrait mettre en péril cette structure".
C'est rassurant.

Je suis certain que c'est une bonne initiative, sans m'avancer et dire que c'est la plus urgente, ou la plus judicieuse en ce moment, mais le projet en soi démontre au moins la conscience du monde face à sa fragilité.

Mais j'ai de mauvaises nouvelles pour ce plan B: il faudra un plan C, parce que contrairement à ce qu'on pense, ça ne suffira pas.
L'Apocalypse nous décrit ce qui attend la terre, et des copies de spécimens de culture ne pourront pas protéger les hommes de la détresse à venir.

Ce dont on a besoin, ce n'est pas une assurance-vie, mais une vie tout court. Une vie qui ne dépend pas de la clémence de la météo, ni de mes efforts pour survivre en dépit de tout.
La terre dépérit aujourd'hui, mais ça n'a pas toujours été ainsi. La mort est entrée dans le monde avec le péché, et depuis la survie est difficile. Mon péché, et celui des autres, fait de la terre ce qu'elle est. Le péché fait aussi de mon âme ce qu'elle est: perdue.

La seule vraie vie, c'est celle que Dieu nous offre. La vie éternelle, l'assurance du Créateur tout-puissant.

Où est ton assurance?

vendredi 22 février 2008

Prêcher une liste d'exhortations

Je suis en train de prêcher une série de messages dans Romains 12.
La première partie du chapitre est absolument merveilleuse, Paul nous parle de la vie après la nouvelle naissance.
Il a passé de nombreux chapitres à parler du péché, et de ses conséquences.

Il nous dit à présent:
"Comment devrions-nous vivre maintenant que nous avons une nouvelle vie en Dieu?"

J'ai préché cette première partie comme suit:
Rom 12. 1-2 "Mon être entier est à Dieu"
Rom 12. 3-8 "L'adoration dans l'Église"

La seconde partie du chapitre donne une liste de commandements très précis, on n'y retrouve pas moins de 25 exhortations. Ce sont des principes très terre-à-terre, qui répondent à beaucoup de questions quant à la mise en pratique de la vie chrétienne, de l'adoration de Dieu.

Le défi quand on aborde une telle série est de savoir comment diviser le passage pour le prêcher. La tentation est de faire une sorte de survol, en prenant quelques versets, et couvrir la section assez rapidement (puisque les gens se lassent si on reste trop longtemps dans un même passage).

L'inconvénient, c'est qu'on perd énormément en cours de route, parce que c'est difficile d'assimiler autant de matériel en si peu de temps.
Si on prêche 6 ou 7 exhortations dans un message (ce qui fait quand même 4 ou 5 prédications pour couvrir la section), on risque fort de ne se rappeler que d'une infime partie.

Dans un message classique, avec trois points (comme il se doit), on réalise que tout ce que prédicateur dit n'est pas enregistré par l'auditoire, même si les points sont interreliés.
Mais quand il s'agit de plusieurs points indépendants, comme "Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur;" (Romains 12. 9), on peut s'attendre à ce que l'auditoire ne retienne qu'une petite partie, pour peu qu'on prêche 4 ou 5 commandements différents.

L'autre option est de prêcher chaque exhortation avec égale importance, à raison d'un verset ou deux à la fois. Au sein d'un même verset, il y a souvent un lien entre les différents points, et on peut en aborder deux ou trois dans un message. Je ne crois pas qu'on devrait choisir quelle exhortation est digne d'être prêchée et laisser les autres de côtés? Chacune est vraie, et utile, et nécessaire.

C'est ce que j'ai choisi de faire; ça fait maintenant 4 messages que j'apporte avec ces exhortations, et je trouve que le résultat est bénéfique pour tous, moi en premier.

Voici mon découpage de Rom 12 jusqu'ici:
- v. 9
- v. 10-11
- v. 12
- v. 13-14

Et on verra pour la suite...

Certainement Dieu nous a donné ce passage, et les autres du genre, pour une bonne raison: façonner notre coeur.
Si on lit la section rapidement, l'impact ne sera pas très grand, et les nombreuses vérités ne seront pas ancrées dans nos coeurs.
Mais si on prend le temps de méditer chaque point, de chercher à le comprendre, et de laisser Dieu transformer notre caractère, quel bienfait nous pouvons en retirer. Il veut changer notre coeur, transformer notre pensée; laissons-le faire.

"Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait." (Romains 12. 2)

Pour être transformé, ça prend du temps. Et même si c'est un peu long, ça vaut la peine, si ça nous permet de discerner la volonté de Dieu, et d'ainsi mieux l'adorer.

mardi 19 février 2008

La réponse créationiste

Je reproduis ici (et je traduis) un message venant de Creation Ministries International, qui comme son nom l'indique est un ministère qui défend et fait la promotion de la création de l'univers par le Dieu de la Bible. (Les ressources mentionnées sont en anglais)

Réponse rapide

aux dernières attaques

pro-évolutionistes

Science, Evolution and Creationism bookLa US National Academy of Sciences (NAS) est très décidée à attaquer le concept de la création. Leur dernier livre, distribué à plus de 100 000 enseignants, a été consciencieusement réfuté par Jonathan Sarfati de Creation Ministries International. Cette réponse, sous la forme du livre Refuting Evolution, est devenu le plus grand best-seller sur le sujet de la création.

Maintenant, NAS a produit un autre document, avec supposément les arguments les plus récents et les plus forts en faveur de l'évolution.

Cependant, Jonathan Sarfati, scientifique et défenseur de la logique (logicien), a démoli sans difficulté ces derniers arguments de la NAS, dans une publication web majeure (environ le volume d'un livret).

Répandez la nouvelle -

c'est gratuit

Dr Jonothan SarfatiEn partageant ce message (avec le lien pour le livret de Sarfati) avec autant de gens que possible, et en leur demandant de faire la même chose, cette information peut équiper bien des croyants. Et nous prions que des yeux s'ouvriront, et verront les erreurs logiques et scientifiques de cette philosophie.

Consultez notre réponse publiée sur le web. Elle a pour titre Science, Creation and Evolutionism, et réfute la publication de la NAS. Le livret PDF est disponible ici.

Utilisez ces ressources sans résèrves — transmettez les — imprimez-les.

mercredi 13 février 2008

Tirage de DVD

Tim Challies recommence sa bonne habitude de faire tirer des prix à chaque mois. Que ce soit des commentaires, des romans ou des vidéos, on n'est jamais déçu.
Ce mois-ci, il fait tirer une série de DVD par Franklin Springs Family Media.
Ce ministère a pour mission de "donner aux familles des DVD de qualité qui présentent une vision de la plénitude d'une vie de famille qui honore Dieu" (ma traduction).

Le premier prix est cinq films de cette série, deux pour le deuxième prix, et un pour le troisième prix.

Vous pouvez vous inscrire au tirage sur le blog de Tim Challies.
Vous pouvez aussi donner la référence de celui qui vous a informé du tirage (en l'occurence, moi!), et augmenter ses chances de remporter un des trois prix.
Mon numéro de référence est le 50026.
Si vous vous inscrivez, vous pouvez également obtenir un numéro de référence, et augmenter vos chances de gagner.

Les DVD sont en anglais seulement, mais si j'entends parler d'un tirage semblable en français, c'est promis je vous le ferai savoir.

jeudi 7 février 2008

Applications de la prédication

Un des plus grands défis de la prédication est de fournir à l'auditeur des applications, des moyens de mieux comprendre pour mettre en pratique ce qui a été prêché.
Bien souvent, après un message, je réalise que la partie théorique, ou l'explication du texte, a pris beaucoup du temps de parole. Ce n'est pas mauvais d'expliquer, c'est même nécessaire, mais il vient un temps où il faut appliquer la vérité à notre vie.

En réflechissant aux méthodes qu'on emploie couramment pour appliquer ce qu'on proclame, je réalise que ce n'est pas toujours efficace.
En fait, une des raisons est qu'on confond souvent application et illustration. Ce n'est pourtant pas la même chose!

Je donne un exemple:
Je me rappelle que Spurgeon avait cité un autre prédicateur pour une illustration intéressante. L'homme en question voulait clarifier le terme "circonspection", tiré de Éphésiens 5. 15,(et ça vaut la peine de clarifier un terme comme celui-là). Il avait donné l'image d'un chat qui marche sur un mur, sur lequel il y a des éclats de verre pour empêcher les voleurs de passer. Si on visualise ce chat qui avance prudemment, on a une meilleure idée de ce que veut dire circonspection.

Mais après cette explication, l'auditeur sait ce que veut dire circonspection, mais n'a toujours pas saisi comment l'appliquer dans sa vie. Il pourrait dire: "je ne marche pas très souvent sur des murs couverts de tessons, mais merci quand même!"
J'ai moi-même utilisé cette anecdote pour un de mes messages, en pensant avoir aidé les gens à mettre cette vérité en pratique!
J'ai illustré le terme, mais je n'ai pas aidé l'assemblée à l'appliquer.

Un autre exemple:
Si on prêche sur la confiance en Dieu, avec par exemple un texte comme Proverbes 3. 5 "Confie-toi en l'Eternel de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse;"
On veut rendre le principe un peu plus vivant, on peut par exemple rappeler l'histoire de la pêche miraculeuse, lorsque les disciples ont obéi à l'ordre de Jésus, alors que ça ne leur paraissait pas logique. Ils se sont confiés en Jésus!

Encore une fois, on a expliqué davantage, illustré (avec une anecdote de la Bible), mais on a pas appliqué à la vie des gens.
"La prochaine fois que je vais à la pêche, je demande l'aide de Dieu, promis!"

Bref, l'application est différente de l'illustration.

Les gens doivent pouvoir s'identifier à ce qu'on dit pour qu'ils voient comment mettre en pratique ce qui est prêché.
Si on parle de se confier en Dieu, il faudrait mentionner ce que ça implique, comment ça se traduit pour un homme qui est peut-être dans un emploi précaire. Un jeune qui va à l'école est aussi appelé à se confier en Dieu, dans quels domaines, comment?

Donner ces situations concrètes permet aux gens de dire: "Ah oui, c'est vrai que je fais face à ces défis." Si on à touché un vrai problème, il y a des chances que les gens soient attentifs pour la solution que la Bible propose.

La lecture qui a provoqué tout ça est Invitation to Biblical Preaching, de Don Sunukjian.
Il est en projet de traduction, mais si vous lisez l'anglais, c'est définitivement un livre qui vaut la peine d'être lu, que vous prêchiez souvent ou occasionnellement, en église ou en groupe.

Je suis en train d'absorber tout ça moi-même, et de considérer comment je fais aujourd'hui, comment je peux changer ma manière d'appliquer les vérités bibliques dans mes messages. Je suis heureux d'être confronté à ces défis dans la prédication, parce que c'est comme ça qu'on apprend.

mercredi 6 février 2008

Mise à jour concernant les puritains

J'ai transmi le défi de lecture des puritains avec enthousiasme, et n'allez pas croire que mon zèle s'est éteint. Malheureusement ma lecture a été retardée, étant donné que j'ai reçu les livres seulement hier. J'ai donc plus ou moins manqué le premier mois, avec "The Bruised Reed" (le roseau blessé).

Je vais donc sauter dans le train déjà en marche, et passer directement au deuxième livre, "The Mystery of Providence" par John Flavel.

J'ai entamé les premières pages hier, et je ferai un commentaire sur cette lecture prochainement.
En attendant, si ça peut inciter à lire, ou piquer la curiosité, voici le contenu du livre (traduction libre) :

Première partie: L'évidence de la providence
- l'oeuvre de la providence pour les saints
- notre naissance et notre éducation
- l'oeuvre de la conversion
- notre emploi
- les affaires familiales
- préserver les saints du mal
- l'oeuvre de sanctification

Deuxième partie: Méditation sur la providence de Dieu
- le devoir de méditer sur la providence
- comment méditer sur la providence de Dieu
- les avantages de la méditation sur la providence

Troisième partie: Application de la doctrine de la providence
- implications pratiques pour les saints
- problèmes pratiques en relation avec la providence
- les avantages de se souvenir de nos expériences de providence

Le point de départ du livre est le verset suivant: " Je crie au Dieu Très-Haut, Au Dieu qui agit en ma faveur." (Psaume 57. 2)
Dans notre vie actuelle (pas seulement à l'époque du jeune David, l'écrivain de ce Psaume), est-ce que Dieu agit concrètement, ou bien surveille-t-il de loin pour s'assurer que rien de trop grave n'arrive? Que fait-il concrètement? Est-ce qu'il est actif quand ça va mal, est-ce que je ne reconnaît sa main que lorsque je suis béni?

La question de la providence de Dieu est très pertinente dans un monde qui verse si facilement dans le fatalisme. S'il n'y a pas de Dieu, alors je ne peux qu'espérer que le ciel ne me tombe pas sur la tête. Mais si Dieu est là, et qu'il prend soin de moi, est-ce que je reconnais sa main? Non pas à travers des miracles spectaculaires (ce n'est pas la méthode "habituelle", ça reste des exceptions), mais à travers des circonstances de la vie. Je peux les attribuer au hasard, ou y voir la main bienveillante du Père.

Pour mieux connaître l'auteur, voici une courte biographie en français, et une plus complète en anglais.

Si vous pouvez mettre la main sur ce livre, bonne lecture. Si vous lisez l'anglais, le livre est en partie disponible sur le net, ainsi qu'en mp3. Je n'ai pas encore trouvé la version française en ligne, si quelqu'un sait où la trouver, faite-moi signe. Sinon, je posterai mes commentaires après avoir moi-même lu cet ouvrage.

mercredi 23 janvier 2008

Médite-le jour et nuit

La vie chrétienne est caractérisée par la lecture de la Parole de Dieu, la Bible, et par l'impact de ce livre dans tous les aspects de la vie. Par cette lecture, le chrétien grandi, comprend, se repente, se réjouit, découvre Dieu, les autres, soi-même.


Étant actif dans l'Église au niveau de l'enseignement et la prédication, j'ai le privilège de passer une quantité de temps non négligeable à lire et étudier la Bible. C'est devenu un réflexe de lire dans la perspective de ce que je veux préparer.Mais cette tendance commençait à prendre de la place, même dans ma lecture personnelle de la Bible, lors du temps que je prends à part pour lire dans la journée. C'est facile de lire en cherchant déjà comment organiser le texte, la pensée, comment communiquer, quelle pédagogie est pertinente, etc.

J'ai été rappelé à l'ordre il y a quelques jours lorsque j'ai commencé à lire dans le livre des Psaumes, portion par excellence pour méditer les Écritures.
Je ne parle pas de méditation psychique, ou transcendantale, mais simplement de lire quelques versets, et prendre le temps de les assimiler, de les pondérer, de "ruminer" en quelque sorte ce que Dieu nous dit.

Un professeur nous a dit un jour: "Ce n'est pas méditer que de prendre une foule de versets, et des les discuter, décortiquer et expliquer. Méditer, c'est davantage prendre un ou deux versets, et laisser un peu de temps pour les saisir davantage et profiter de leur contenu."
Cette remarque m'est revenu en tête en lisant dans les Psaumes, en méditant, en contemplant Dieu. Plusieurs passages nous disent "Dieu est", "Dieu est comme", "il a fait ceci", "il agit comme ça"... Quel bienfait que de lire qui Dieu est, et ce qu'il fait!

Il est facile d'aborder la Bible comme un livre d'étude (et c'est bien), mais ne nous limitons surtout pas à cela. Dieu se laisse découvrir, il veut se faire connaître par ces récits, ces passages écrits par des hommes qui ont vu Dieu agir.

Le temps est une denrée rare à l'heure de l'Internet haute vitesse et du fast-food, mais combien c'est bénéfique de prendre un peu de temps à part, au calme (c'est également un défi), pour lire et méditer la Parole de Dieu. Pour prier et demander à Dieu qu'il nous fasse grandir par cette lecture. Notre cerveau est bien alimenté, et sollicité, mais notre coeur a également besoin d'écouter.
Nous avons ce privilège formidable de pouvoir lire la Bible, n'attendons pas de le perdre pour en réaliser la richesse!


"Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras." Josué 1. 8

mercredi 16 janvier 2008

Lire les puritains


Encore une fois, la blogosphère s'avère être un outil unique pour s'encourager et s'édifier, non seulement avec des ressources, des enseignements ou des méditations, mais aussi avec de bonnes idées, des défis intéressants.
Les blogs ont cet avantage particulier de rejoindre beaucoup de gens en peu de temps, une vraie trainée de poudre (positive, dans ce cas-ci).

Un bon exemple est le défi que nous propose Timmy Brister, c'est-à-dire de prendre le temps en 2008 de lire les écrits de certains des puritains. Il propose un programme de lecture, à raison d'un livre par mois, comme suit:

Janvier: The Bruised Reed by Richard Sibbes (128 pp)
Février: The Mystery of Providence by John Flavel (221 pp)
Mars: The Godly Man’s Picture by Thomas Watson (252 pp)
Avril: Precious Remedies Against Satan’s Devices by Thomas Brooks (253 pp)
Mai: Come and Welcome to Jesus Christ by John Bunyan (225 pp)
Juin: The Mortification of Sin by John Owen (130 pp)
Juillet: A Lifting Up for the Downcast by William Bridge (287 pp)
Août: The Rare Jewel of Christian Contentment by Jeremiah Burroughs (228 pp)
Septembre: The True Bounds of Christian Freedom by Samuel Bolton (224 pp)
Octobre: The Christian’s Great Interest by William Guthrie (207 pp)
Novembre: The Reformed Pastor by Richard Baxter (256 pp)
Decembre: A Sure Guide to Heaven by Joseph Alleine (148 pp)

Si vous voulez en savoir plus sur les puritains et leur mouvement, je vous suggère cet article sur Wikipédia. Je ne peux pas dire que j'adhère à tout ce qu'ils ont dit ou fait, mais leur influence non seulement à leur époque, mais aujourd'hui encore, est indéniable. J'ai donc décidé de relever le défi de mon collègue blogueur, afin de bénéficier des écrits en question, mais aussi pour connaître un peu plus ce mouvement et ses auteurs, qui restent peu connu en ce qui me concerne.

Mais ce défi est également une excellente occasion d'aller un peu plus loin en ce qui concerne la lecture. Il est tellement facile de laisser passer le temps, le perdre, plutôt que l'investir dans ce qui est utile. Alors que lire est vraiment un plaisir pour moi, je dois quand même m'organiser pour trouver du temps pour lire, surtout lorsque c'est d'une manière autonome et volontaire(contrairement aux devoirs, aux cours, etc.). Voilà donc une bonne initiative, que je ne veux pas laisser passer. Je crois qu'en prenant ce genre de décision, lire les écrits de ces hommes de Dieu (et d'autres que les puritains), et ce chaque année, notre marche chrétienne ne s'en trouvera que renforcée.

En écrivant cet article, je me force à respecter cet engagement, mais je compte aussi écrire à la fin de chaque mois un court résumé, une sorte de critique (constructive) du livre en question, ainsi que les bénédictions que j'en aurai retirées. Si vous avez lu ces livres, ou que vous comptez le faire, n'hésitez pas à en faire part.

Je sais que l'offre qui accompagne le défi (voir le site de Timmy) concerne des livres en anglais, mais il y a sûrement un moyen de se procurer les livres en français aussi, pour ceux qui préfère lire dans la langue de Molière. Si jamais vous trouvez des ressources en ligne (gratuites ou non), faites-le moi savoir.

Le défi initial a recueilli environ 190 participants jusqu'ici!!
Je ne réinvente pas le projet, je me contente de l'étendre à la blogosphère francophone.
Alors, qui est intéressé?

vendredi 11 janvier 2008

De bons outils : Connexion vitale

J'ai eu le privilège dernièrement de participer à un projet qui a été lancé par Parole de Vie France, un ouvrage intitulé Connexion Vitale, publié par Éditions Clé. Ce premier livre (sur un projet de 6 en tout) est un support pour ce qu'on appelle communément le "culte personnel". En bref, il s'agit d'un outil pour lire la Bible, refléchir à ce qu'on a lu, et garder traces de la prière - requêtes ou louanges. Chaque jour, un passage est suggéré, accompagné de deux simples questions:
- Que dit l'auteur?
- Qu'est-ce que j'apprends?

Pour chaque passage, il y a aussi un court texte qui aide à mieux comprendre ce qu'on a lu, répondre à quelques questions, et aussi réfléchir sur les conséquences de ces versets dans la vie.

Et c'est là que j'interviens - entre autres. Il y a 7 contributeurs qui ont participé au niveau de ces commentaires. Il y parmi ces contributeurs des gens que je connais, que j'estime, et même de proches amis.

Mon intention n'est pas de faire de la promotion personnelle (ma modeste contribution est bénévole), mais par contre je crois sincèrement que cet outil est vraiment quelque chose dont les chrétiens ont besoin, et particulièrement ceux qui sont jeunes - que ce soit dans le Seigneur, ou jeune en âge.

Beaucoup de chrétiens désirent lire la Bible, mais se découragent rapidement. Que ce soit par manque de motivation, de compréhension, ou bien parce que c'est difficile de voir la pertinence de certains passages, lire la Bible régulièrement représente un défi pour le chrétien, et plus particulièrement chez les jeunes.

Cet outil est très bien fait, la mise en page est colorée, motivante, et le guide permet de garder une trace des lecture, des commentaires personnels, de la vie de prière, etc. Le ton de Connexion vitale est contagieux, et la passion des gens derrière ce projet est évident.

Si vous désirez optimiser votre temps dans la Parole de Dieu, ou aider quelqu'un à persévérer dans ce domaine, Connexion Vitale peut s'avérer un bon outil à utiliser.

Vous pouvez le trouver entre autres aux Éditions Clé en France, et à Librairie Passages au Canada.

lundi 7 janvier 2008

Rétrospection du prédicateur

Colin Adams à Unashamed Workman suggère qu'on se pose quelques questions alors que nous commençons une nouvelle année. Et particulièrement dans le domaine de la prédication. Alors que je ne suis pas friand des résolutions du nouvel An, je trouve que regarder en arrière pour voir ce qui c'est passé, afin de mieux s'engager dans la nouvelle année, est un excellent exercice.
L'article au complet est ici

En regardant en arrière, en 2007...

1. Est-ce que ma préparation et prédication m'ont fait grandir dans ma marche personnelle avec Dieu?

2. Est-ce que j'ai donné un régime équilibré à l'assemblée dans la prédication, et autant que possible "tout le conseil de Dieu"?

3. Est-ce que je me suis attribué la gloire, ou bien l'ai-je donnée à Dieu?

4. Est-ce que j'ai préché le texte, seulement le texte, et rien que le texte?

5. Est-ce que j'ai constamment préché Christ, et Christ crucifié?

6. Humainement parlant, quel aspect de ma prédication était le point faible en général?

7. Est-ce que j'ai prié suffisamment, et ai été dépendant de Dieu pour les résultats?

En regardant vers 2008, est-ce que je vais m'améliorer dans ces points particuliers?