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jeudi 22 octobre 2009

Nouveau blog à découvrir!


Activité de la journée: "auto-publicité"
Je vous fais part du nouveau venu dans la blogosphère francophone: Christ au Centre.
Contrairement à mon blog, celui-ci est alimenté par un groupe de contributeurs, aussi variés que talentueux:

- Alex Farley
- Georges Larabie
- William Cotnoir
- Tim Corbeau (votre humble serviteur)

Le but est de partager ensemble, afin de grandir et de progresser dans tout ce que nous faisons, avec ce fil conducteur: mettre Christ au centre. Et nous voulons que nos partages et nos ressources soient utiles à d'autres. C'est pourquoi nous créons ce blog, pour en faire profiter à n'importe qui d'intéressé qui passe par notre page.

Nous avons plusieurs sujets qui nous tiennent à coeur, et qui apparaitront régulièrement sur le blog. Entre autres:
- L'adoration (Alex est pasteur de louange à Gatineau)
- L'étude de la Bible (avec chacun ses dadas particuliers)
- La vie d'église et la culture
- Les livres et la littérature (dont des articles web, ce qui représente maintenant la majorité de la littérature existante)
- Et plein d'autres choses, plus ou moins sérieuses, qui font parti de nos vies en tant qu'ouvriers.

Alors bonne lecture, en espérant qu'elle soit bénéfique au plus grand nombre.

lundi 28 juillet 2008

Dieu a rappelé son serviteur - partie 2

Il y a quelques mois, Dieu dans sa grâce a trouvé bon de rappeler à lui un de ses fidèles serviteurs, Daniel Lacey. Il était mon pasteur.

Pendant plus de 15 ans, je l'ai vu servir Dieu. Sans renommé, sans fortune, sans acclamation, simplement avec le désir d'accomplir ce que Dieu lui avait confié.

Pendant toutes ces années, il a été un modèle de serviteur de Dieu, de pasteur, pour l'église que j'ai fréquentée. Il a démontré un tel amour pour les gens autour de lui, qu'il reste le modèle dans mon esprit à cet égard.
Il était comme un père pour nous, en agissant avec vérité et amour.

C'est peut-être insignifiant, mais je me rappellerais toujours qu'un jour, alors que je devais aller chez lui, il a dû s'absenter quelques minutes avant que j'arrive, alors il a laissé la porte de sa maison ouverte pour que j'entre, et que je fasse comme chez moi.
Et c'est assez représentatif de la manière dont il a vécu. Daniel n'a jamais mis de limite dans son ministère.

Et si ça implique que des gens viennent dans sa maison, ils sont les bienvenus. Qu'on l'appelle à n'importe quelle heure de la nuit? Ils trouveront une oreille attentive.

Si il faut continuer à servir, et prêcher, et enseigner, alors que le cancer le ronge de l'intérieur? Il servait encore, tant que le Seigneur lui a prêté vie.


En quelques mois, John et Daniel sont partis pour aller auprès de Dieu.
Ces deux hommes étaient des amis de longue date, et ils avaient un point commun: l'humilité.
Et plus ça va, plus je réalise que ce qui fait un grand serviteur de Dieu, c'est l'humilité.

Ils étaient, et restent pour moi, des modèles dans ce domaine.

Et je réalise que souvent, je me pose la question: "comment Daniel aurait agit dans cette situation? Qu'aurait-il dit?"

L'humilité est centrale dans le ministère. Il faut de l'humilité pour servir comme Daniel a servi, avec ou sans merci, avec ou sans soutien, avec ou sans succès.

Un homme a dit un jour: "Daniel aura des cheveux gris avant l'heure, tellement il se donne pour cette église".
Et c'est ce qui est arrivé, il ne s'est jamais économisé, il a tout donné, pour la gloire de Dieu.

Daniel a forgé dans mon esprit un modèle biblique de ce qu'est un pasteur, et je remercie Dieu de m'avoir béni, en m'accordant de grandir auprès d'un tel homme.

Ma prière, c'est que Dieu continue à appeler des "Daniel", qu'il suscite des hommes humbles, qui aiment la Parole de Dieu, prêts à servir, avec un coeur de berger, de pasteur.

Il a pourvu dans le passé, il pourvoira encore.

"Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson."
(Mat 9. 37-38)

dimanche 27 juillet 2008

Nouveau projet missionnaire - G2

Il y a un nouveau projet missionnaire qui a été présenté aujourd'hui à l'église. Il s'agit de Jennifer Hallé, qui va partir 4 mois en Guinée pour enseigner la Biologie aux enfants de missionnaires. Elle va suspendre ses études pendant un semestre et se rendre disponible pour ce projet.

C'est vraiment encourageant de voir que Dieu met de telles choses à coeur à ses enfants, et qu'il utilise des gens ordinaires, c'est-à-dire pas des "super-héros", pour accomplir son oeuvre.

Jennifer a créé un blog pour que nous puissions suivre les évènements, et mieux savoir comment prier pour elle.

Aussi, si Dieu vous met à coeur de l'aider financièrement, elle cherche en ce moment le soutien nécessaire pour subvenir à ses besoins. Le cas échéant, vous pouvez passer par l'église de Gatineau pour faire parvenir votre soutien.

Prions pour Jennifer, qui prépare son départ qui sera le 1er septembre.

samedi 19 juillet 2008

Dieu a rappelé son serviteur - partie 1


Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2008, John Stauffacher est parti rejoindre le Seigneur, après plusieurs mois de lutte contre un cancer.

Il n'était pas un géant, ni un génie. Il n'avait pas une éloquence qui lui ait donné une renommée internationale, et sa plume n'a produit aucun best-seller.

Il était un serviteur fidèle de son Sauveur Jésus-Christ.

Et la plus grande chose qu'il ait faite est de m'avoir transmis sa passion pour Dieu, sa Parole, et les âmes. C'est la chose la plus extraordinaire qu'il ait accomplie, parce qu'aujourd'hui, des centaines d'autres personnes pourraient rendre le même témoignage.

John a passé la majeure partie de sa vie comme missionnaire en France, comme implanteur, pasteur, et professeur et directeur de l'Institut Biblique et Pastoral Baptiste d'Algrange.

C'est dans ce contexte qu'il a été mon professeur, mon modèle, mon conseiller, et mon ami.

Lui et son épouse Margareth ont été au service de l'église en France, puis ont servi plusieurs années dans l'Institut d'Algrange pour former des ouvriers.

Outre son exemple comme étudiant de la Parole de Dieu, une chose caractérisait John: l'humilité.

Et de cette qualité en a découlé bien d'autres, mais si une qualité est nécessaire au serviteur de Dieu, c'est celle-ci. Et John est un des hommes qui a le mieux illustré ce trait de tempérament.
Il était un homme respecté de tous, et pourtant il a tondu l'herbe dans le misérable jardin de l'école. Il était le plus âgé au milieu de nous, et pourtant il s'acquittait des tâches les plus ingrates, sans se demander si s'était à lui de le faire. Et bien souvent, ce n'était pas à lui. Et c'est ainsi qu'il nous a appris, sans crier, sans se plaindre, à servir les autres.

John n'aurait pas aimé d'éloges, alors je me contente de déclarer ce que j'ai vu.

Dieu a pris un homme, qui n'était ni fort ni sage aux yeux du monde, et en a fait un puissant outil entre ses mains, pour sa gloire.

Merci Seigneur de nous avoir prêté John pendant ces quelques années, parce que son influence a contribué à ma sanctification, et celle de beaucoup d'autres.
Et c'est ce que Dieu demande de ses serviteurs.

Qui sera le prochain John? Qui sera le prochain homme obéissant que Dieu utilisera pour son œuvre? Qui se lèvera pour servir Dieu?

Et je suis persuadé que Dieu, dans sa fidélité, pourvoira.

"Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson."
(Mat 9. 37-38)


mardi 8 juillet 2008

Des témoignages sur carton

J'ai reçu cette vidéo (merci à mon fournisseur), et je voulais la partager. Ça m'a beaucoup touché. Gloire à Dieu!

mercredi 14 mai 2008

Écoute-toi parler!


Une des expériences les plus utiles dans le domaine de la communication, est de s'écouter quand on parle publiquement, et plus spécifiquement quand on prêche.
On a tous des manières, des tics, des expressions qui reviennent trop souvent, et la plupart du temps on ne le réalise pas.

À notre église, nous avons eu l'habitude d'enregistrer les prédications sur des cassettes pour que les absents, dont ceux qui s'occupent des enfants, puissent écouter le message plus tard. Il y a eu une amélioration significative il y a quelques mois quand une équipe a mis sur pied un système pour mettre les prédications sur le site internet de l'église.

C'est donc devenu très facile d'écouter les prédications, à n'importe quel moment, même si on a oublié de réserver la cassette.

J'en profite donc maintenant, de temps en temps, pour m'écouter parler. Je dois avouer que je n'aime pas beaucoup faire cet exercice, parce que c'est désagréable d'entendre tout ces défauts que je ne soupçonnais pas, mais c'est très utile. J'entends bien des choses que je ne réalise pas quand je parle. Mes écouteurs deviennent mes plus fidèles, mais aussi mes plus sévères critiques. L'idéal, et je cherche encore comment le faire, serait de filmer la prédication, pour non seulement entendre, mais aussi voir ce que je pourrais changer. Bien des tics et manières sont visuels, physiques.

Bref, si vous avez l'occasion de prêcher, ou d'apporter des études, et que vous cherchez des moyens de vous améliorer, voilà une manière de le faire.

mercredi 19 décembre 2007

La boussole d'or - Un briefing pour les chrétiens inquiets


Dans un post précédent, Book Fight ou la lutte litéraire, j'ai inclus un lien vers la critique de Al Mohler, qui n'était disponible qu'en anglais à ce moment-là. Ce n'est plus le cas, vous pouvez maintenant la trouver en français sur ce site.
Je recommande de non seulement lire la critique, mais également voir le film et lire le livre. Si on veut pouvoir faire face à cette influence, et guider nos enfants, ados et amis, il faut savoir de quoi on parle. Et M. Mohler nous mâche déjà un peu le travail en faisant ressortir les points essentiels.
Merci à chacun pour cette info, et à l'Église de Longueil de bien vouloir la partager.

mardi 31 juillet 2007

La durée de vie d'un membre dans une église


J'aimerais faire suite dans cet article à celui qui le précède, "la durée de vie d'un pasteur".
La réalité affligeante du pastorat à court terme est accompagnée, peut-être sans surprise, de celle des membres à court terme, à savoir le fait que les chrétiens qui fréquentent une église locale sont prêts à la quitter rapidement, sous différents prétextes.
Je ne cherche pas ici à faire la liste des raisons valables, et celles qui ne le sont pas, pour démissioner d'une assemblée, mais plutôt se poser la question pourquoi est-ce que ce phénomène grandi.

Ce n'est pas sujet nouveau. Depuis quelques années déjà, on voit ce genre d'évènements se multiplier. Je me rappelle de la parution du livre de Joshua Harris, en 2004, "Stop dating the church", (cesse de "fréquenter" l'église - allusion au terme de relation amoureuse).
Malgré ma courte expérience dans mon églies actuelle (changer de continent EST une bonne raison pour changer d'église!!!), j'ai été témoin de plusieurs situations dans lesquelles les membres décidaient de quitter l'église, que ce soit pour joindre l'église voisine, ou pour s'éloigner de l'Église ("e" majuscule).
C'est toujours une occasion de poser des questions, et de remettre certaines choses en question, surtout si on connait la cause du départ, mais c'est aussi à chaque fois un sujet de tristesse.

Je ne prétens pas faire une liste exhaustive des explications, mais certaines raisons me viennent en tête pour essayer de répondre à ce problème - parce que c'est un problème!

1 - C'est possible! Ça peut paraitre simpliste, mais changer d'église est possible, et surtout ici en amérique du nord, principalement dans les centres urbains. Il y a couramment plus d'une église dans une même ville, alors changer d'église est possible, même presque facile. Dans le passé, ou dans d'autres régions du monde, ce n'est pas une possibilité. Il y a une église (c'est déjà un exploit), et c'est tout. Ça me rappelle mon expérience dans les écoles bibliques que j'ai fréquentés. La première, avec plus de 40 étudiants, n'était pas vraiment un défi au niveau des relations. Si je n'aime pas quelqu'un, je peux l'éviter, et il y a plein d'autre monde. Dans la deuxième, on était 12-15. Et tous ensemble, toute la journée, dans un seul batiment. Pas moyen de s'éviter. Il fallait alors apprendre à vivre ensemble, même si ça n'était pas toujours facile.
Est-ce qu'on est dans cette situation parfois, et qu'on préfère tout simplement aller voir ailleurs quand tout n'est pas rose? C'est peut-être un élément de réponse.

2 - C'est l'exemple qu'on reçoit souvent! Je fais ici référence à l'article précédent. Si un membre observe le manège des pasteurs, qui vont et viennent au fil des ans, c'est l'enseignement (quoique non verbalisé) qu'il reçoit. Je ne m'éterniserait pas sur ce point, mais c'est un bon sujet de réflexion pour les pasteurs, afin de veiller sur notre conduite, et sur ce qu'on enseigne à propos de l'église.

3 - Le manque de communion. Encore une fois, ce n'est pas une flèche gratuite que je lance ici, mais simplement un constat de ce que j'ai observé. Pour chaque cas dont je peux me rappeler, il s'agit de quelqu'un qui a accululé des griefs au fil des ans, et qui décide un jour que la coupe est pleine. En parler aurait peut-être pu changer quelque chose, et s'expliquer avec les bonnes personnes aurait peut-être pu crever l'abcès. Un seul cas dont je me rappelle ne s'est pas vraiment passé comme ça, mais plutôt sur une divergence d'opinion, mais encore une fois, la relation et le dialogue étaient les deux grands absents.

Je m'arrête là, le but de l'article n'étant pas de répondre à la question, mais plutôt de susciter la réflexion, pour nous amener à changer notre manière de faire, si besoin, et être attentif et disponible aux autres, pour prévenir avant qu'il ne faille guérir.





Infos:

  • Il semble que la situation des otages chrétiens sud-coréens ne provoque pas la même réaction partout, selon cet article.
  • Un nouveau film va sortir, The Ten, il s'agit d'une caricature des 10 commandements donné par Dieu à Moïse. Les réactions sont mitigées, et je trouve que c'est une abbération.
  • Une histoire farfelue dans la France catholique, narrée par Sébastien Fath, avec humour et grand sérieux, comme toujours. À lire!

vendredi 20 juillet 2007

La durée de vie d’un pasteur dans une église


Je traite aujourd’hui d’un sujet qui n’a pas de lien direct avec la prédication, mais qui touche la vie d’église et le ministère pastoral.

J’ai récemment lu un article sur le net (http://timmybrister.com/2007/07/19/to-be-a-misfit-in-a-world-of-impermanence/) qui parlait du problème de la courte durée du mandat des pasteurs. La durée moyenne du ministère pastoral dans une église était bien plus élevé dans le passé que ça ne l’est aujourd’hui. Et cette tendance à la baisse ne date pas d’hier.

L’auteur se base lui-même sur un ouvrage de David Wells intitulé « No Place For Truth » (pas de place pour la vérité). L’auteur déplore la dégringolade du graphique illustrant la durée du ministère pastoral lors du « passage » (c’est le cas de le dire) dans une église.

Considérez les données suivantes :

- En 1670, la durée moyenne d’un Pasteur (dans un église) était de vingt ans.

- En 1810, la durée moyenne d’un Pasteur était de quinze ans.

- En 1830, la durée moyenne d’un Pasteur était cinq ans.

- En 1860, la durée moyenne d’un Pasteur était moins de quatre ans.

L’auteur poursuit en soulignant les differences criantes de philosophie à l’époque et aujourd’hui, en ce qui concerne la relation entre un pasteur et son assemblée, et la durée de cette relation (à l’époque, équivalent à la durée de vie de ce pasteur).

Ce que m’amène à me poser la question : « qu’est-ce qui a changé pour expliquer cette tendance, où quelle est la cause de ce phénomène? »

Pourquoi est-ce que les pasteurs ne restent pas plus que quelques années dans une église? Parfois même quelques mois… Est-ce que cette alliance entre l’assemblée et le pasteur est d’une nature différente aujourd’hui, est-ce que les gens se lassent d’une seule et même personne après un temps? Est-ce que le pasteur aspire à paître un troupeau qui a un paturage plus vert?

Une chose est sûre, c’est que pour rester plusieurs années (décennies?) dans une même église, le pasteur doit apprendre à régler les conflits au fur et à mesure qu’ils émergent, et doit enseigner la même attitude à ses brebis, sans quoi la fuite sera bientôt le seul moyen de survie. Il faut que la relation soit authentique et grandisse entre les deux parties, que le pasteur soit honnête dans son service, et que l’assemblée apprenne à apprécier ce travail que leur pasteur s’applique à faire.

Encore une chose, pour conclure. Il me semble que c’est une autre raison pour avoir une pluralité d’anciens dans une église, autant que possible, afin d’établir un équilibre, combiner les forces, et contrer les faiblesses les uns des autres.

Bref, c’est un sujet qui porte à réflexion dans nos églises Quel est notre désir, notre vision dans ce domaine?



Infos:
  • Le Québec continue de s'effondrer... ces structures, au moins!
  • Daniel, au 427 et demi, a un article intéressant sur l'esprit des sectes.
  • Pour les amateurs, on connaît maintenant les finalistes de u-20 fifa, avec un affrontement à surveiller. Allez Argentine!!! (allez savoir pourquoi...)