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jeudi 20 août 2009

Une excellente semaine au Camp des Bouleaux


Je participe à des camps d'été depuis presque aussi longtemps que je me rappelle, dans toute sorte de rôle. Campeur, bien sûr, moniteur, travailleur... et cet été j'ai eu le privilège d'être le conférencier pour les ados au Camp des Bouleaux, camp chrétien un peu au nord de chez moi.

Quelle semaine! J'ai enseigné à plusieurs occasions dans des camps, mais jamais encore une semaine entière. C'est à la fois génial et éprouvant.
Il y avait environ 95 ados, c'est tout un privilège de leur enseigner la Parole de Dieu, 2 fois par jour, pendant 6 jours. C'est pas tous les jours qu'on a une telle occasion.

Le thème de la semaine était "As-tu trouvé un sens à ta vie?", et nous avons survolé ensemble le livre d'Ecclésiaste. Je dis survoler, non pas qu'on se soit contenté de passer à travers, mais parce qu'en 11 leçons, on ne peut pas voir tous les trésors de ce livre.

Je suis allé au camp en espérant édifier ces jeunes, participer à leur croissance, les aider à se rapprocher de Dieu. Quand nous sommes repartis, je crois que celui qui a été le plus béni était moi. Quel encouragement de voir ces jeunes chercher Dieu.

Dieu m'a aussi permis d'entrevoir la gloire de son oeuvre: plusieurs ados ont donné leur vie à Dieu. Quel que soit l'effort et les difficultés de la semaine, rien ne se compare à la joie de savoir une âme arrachée de l'enfer et amenée à Dieu.

Une anecdote que je veux partager, ce qui a été pour moi le point marquant de toute la semaine.

Une tradition au Camp est le "talent show" du vendredi soir. Chaque cabine présente un numéro, un chant, un sketch, n'importe quoi de drôle, édifiant, original (bien que tout ce qui s'y passe ne remplisse pas nécessairement chaque critère).
Au milieu des pièces de théatre, des chants et des minutes de gloire devant les juges cruels que sont les ados, 2 cabines ont présenté quelque chose de très inattendu.

Les moniteurs ont présenté une intro musicale, une sorte de fond sonore, après quoi chaque ado s'est levé, chacun son tour, s'est approché du micro, et a lu un verset biblique.

C'est tout. Pas de talent personnel. Pas d'acteur hors pair. Pas de chanteur charismatique.
Seulement des versets bibliques. Pendant environ 10 minutes, des versets lus.

Quand la chance est donnée de briller, de se montrer, de se mettre en avant, en premier, pour que les autres voient de quoi on est capable, ces jeunes ont choisi non pas de s'élever eux-mêmes, mais la Parole de Dieu.
La star était Dieu dans leur numéro. Celui qui brillait, qui était important, c'était Dieu, et sa Parole.

J'ai été pris par surprise. En partant ce soir-là, Dieu m'a rappelé que je suis trop incrédule, que je dois me rappeler que c'est Lui qui travaille et change les coeurs. Qu'est-ce qui est étonnant de sa part?

Mais surtout, j'ai été encouragé par l'exemple d'une dizaine d'ados.

vendredi 13 mars 2009

Vendredi 13!!



Aujourd'hui, c'est vendredi 13, jour de malheur!
Comme disait l'autre, je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur...

Blague à part, la malchance, et tous les frissons qu'occasionne un vendredi 13 vous inquiètent peut-être un peu, à force d'en entendre parler à gauche et à droite.

Comme le dit John Piper dans un billet aujourd'hui, la Bible a la réponse qui libère.

Voilà deux des versets qu'il utilise pour répondre à cette journée déclarée "maudite".

Nombres 23. 23
L'enchantement ne peut rien contre Jacob, Ni la divination contre Israël; Au temps marqué, il sera dit à Jacob et à Israël: Quelle est l'oeuvre de Dieu.

1 Jean 4. 4
Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

Un vendredi 13 ou n'importe quel autre jour, devant un chat noir ou sous une échelle, la Parole est toujours vraie. Dieu veille sur ses enfants, il protège de telle manière que rien ne peut arriver sans son consentement.

Aujourd'hui aussi, nous pouvons nous écrier: C'est ici la journée que l'Éternel a faite: Qu'elle soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie! (Psaumes 118. 24)

jeudi 18 décembre 2008

Mes humbles paroles sont appuyées par le discours éloquent du Dr Carson

Voici une citation d'un article de Don Carson dans la revue théologique Themelios. Elle va magnifiquement avec mon dernier post, techno-vacances... À vous d'apprécier. (je n'ai ni le temps ni les droits - je crois - de le traduire pour l'instant, désolé).

"Many are those who are never quiet, alone, and reflective, who never read material that demands reflection and imagination. The iPods provide the music, the phones constant access to friends, phones and computers tie us to news, video, YouTube, Facebook, and on and on. This is not to demonize tools that are so very useful. Rather, it is to point out the obvious: information does not necessarily spell knowledge, and knowledge does not necessarily spell wisdom, and the incessant demand for unending sensory input from the digital world (says he, as he writes this on a computer for an electronic theological journal) does not guarantee we make good choices. We have the potential to become world citizens, informed about every corner of the globe, but in many western countries the standards of geographical and cross-cultural awareness have seriously declined. We have access to spectacularly useful information, but most of us diddle around on ephemeral blogs and listen to music as enduring as a snowball in a blast furnace. Sometimes we just become burned out by the endless waves of bad news, and decide the best course is to turn the iPod volume up a bit."

mardi 16 décembre 2008

Des techno-vacances

Que pensez-vous de prendre des vacances de la technologie?

Loin d'être l'inventeur d'une telle idée, je me contente de faire circuler les trouvailles qui peuvent être bénéfiques, édifiantes, et profitables à tous.
Pour reprendre les récentes paroles de Marc Driscoll, je baigne dans la technologie et les médias en général du matin au soir, avec peu de répit.

Je me réveille avec la sonnerie (et non pas la radio, qui n'a aucun pouvoir pour me tirer de mon sommeil) de mon iTouch, ce qui me rappelle qu'avant même de poser le pied par terre, je peux voir si j'ai reçu des messages pendant la nuit (la moitié de ma famille vit avec 6h de décalage horaire avec moi - si ça peut vous rassurer sur ma dépendance aux courriels), je regarde sur le même gadget la météo pour savoir comment m'habiller (il faisait 10 degrés hier, et -14 aujourd'hui).
Si je prends ma voiture, la radio est déjà allumée quand je tourne la clé.

Au bureau, re-emails, au cas où.
Je m'informe un peu sur certains sites choisis, je consulte ma liste de choses à faire (qui est par informatique, loin de moi de faire des petites listes sur papier, qui se perdront invariablement).

L'ordinateur est omni-présent dans ma journée, et je suis prévenu de chaque email qui rentre par un signal distinctif de mon portable.

J'écoute les infos à la radio pendant mon retour, probablement qu'on regardera encore les infos à 18h ou a 22h, dépendamment de l'horaire, et je peux encore consulter mes emails avant de me coucher, "en réglant mon réveil"...

Et dire qu'on n'a même pas de console de jeux vidéo chez nous...

La paix et le silence sont devenus une denrée rare, et la dépendance technologique n'est pas loin. Combien de fois est-ce que je vérifie mes emails par jour? Je ne sais pas.

Il me semble que Noël serait une période idéale pour prendre un "break", une pause médiatique et technologique. Le téléphone est toujours là de toute façon, et ponctuellement il est probablement bon de faire le tri des courriels.

Mais que les congés soient des vrais congés, des congés d'ordi, des congés de messages, de télé...
Qu'en pensez-vous?

Juste une mise en garde, il n'y a pas de "patch" comme pour la nicotine, alors le sevrage peut être sévère...

Une chose est sûre, ma femme en sera ravie.

vendredi 21 novembre 2008

La modestie (partie 2)

Je puise dans les mêmes ressources aujourd'hui pour partager une seconde citation du livre Worldliness (voir l'article précédent, "l'art et la modestie").

"Godly men find modesty attractive"

"Les hommes selon Dieu trouvent la modestie attirante"

jeudi 20 novembre 2008

L'art et la modestie

Je suis en train de lire Worldliness, un livre court, mais excellent, édité par C.J. Mahaney.
En voici une citation qui m'a frappée (qui est d'ailleurs la citation de quelqu'un d'autre dans le livre):

"We are accountable to God, and the label of 'art' on human expression does not remove this accountability in the slightest way."

" Nous sommes redevables (imputables) envers Dieu, et le fait d'appeler l'expression humaine
'de l'art' n'enlève pas le moins du monde cette redevabilité."


mardi 18 novembre 2008

Comment ruiner ma journée de congé

Je dois cette liste au blog Unashamed Workman, dont je me contente de traduire le contenu (dans cet article uniquement, on s'entend).
Même si cette liste est créée dans le contexte du ministère, je crois que ça s'applique très bien à n'importe qui d'autre.

C'est une note pour plus tard, à souligner et mettre en jaune, pour me rappeler comment je compte m'y prendre pour saboter mon jour de congé.

1. Ne pas planifier la manière dont je vais me reposer, relaxer et réfléchir - prendre pour acquis que "se reposer" va arriver tout seul, dès que j'arrête de travailler.

2. Faire la grasse matinée.

3. Parler du travail toute la journée.

4. Penser silencieusement au travail toute la journée.

5. Planifier des choses qui concernent le travail pendant la journée.

6. Négliger les disciplines spirituelles mises en pratique les six autres jours.

7. Voir la journée comme ayant pour seul but de me satisfaire, moi et mes besoins personnels, plutôt qu'un temps précieux pour du temps de qualité avec ma famille.

8. Ne pas lire de livre chrétiens (surtout des biographies) qui nourrissent, guérissent et rafraichissent mon âme.

9. Regarder la télé.

10. Vivre cette journée en me concentrant sur moi, plutôt que de fixer mes yeux sur Dieu, l'évangile, et mon Sauveur Jésus-Christ.


lundi 20 octobre 2008

Je pense, donc je fuis...


Notre langue est riche et variée, et plus j'apprends à la connaître, plus je jouis de la liberté qu'elle nous donne dans notre expression.
Malgré la multitude de variations qui existe dans la langue française, il semble que des tendances se remarquent, que certaines habitudes se développent, comme des modes. Et comme n'importe quel phénomène de société, cela est révélateur.
Toutefois, il reste à s'entendre sur ce que ça révèle.

Je veux souligner une habitude linguistique, et suggérer ce qui se cache derrière. (Comme ça vous savez où je m'en vais)

Je pense que, je crois que, selon moi, à mon avis... Voilà à quoi se résume la manie dont je parle. Quand quelqu'un prend la parole lors d'une discussion, c'est très souvent ainsi que la phrase commence: "Je pense que..."

Mais ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'est que l'introduction est la même, que la personne partage une opinion, relate une information, ou apporte une vérité (qu'elle soit partagée ou non, cela s'entend). Il est attendu par cette expression que je partage une opinion personnelle, une impression ou quelque chose de nettement subjectif ou discutable. Je ne suis pas en train d'affirmer une vérité absolue, mais comme effectivement une déclaration qui peut être remise en question, ou qui se limite à la personne qui la partage.

Mais si je parle d'une vérité, d'un fait, d'une information, pourquoi l'amener comme si elle était aussi fragile ou douteuse que mon idée, mon impression personnelle?

Dire "je pense que" implique que moi seul suis le porteur de cette opinion, et qu'elle ne se vérifie pas nécessairement au-delà de ma perception du monde. Est-ce le cas de tout ce qu'on dit?

Ça m'a frappé qu'on cherche autant à limiter l'existence de vérités, ou bien qu'on soit si timide à les dire à haute voix.

Il y a une ligne de plus en plus floue entre les opinions et les vérités, et ça transparait dans notre langage. C'est bien ce que notre société porte comme message. Ceux qui affirment des vérités absolues sont extrêmistes, intolérants, dangeureux. De telles vérités n'existent pas vraiment. Si tu crois quelque chose, c'est bien, mais n'en fais pas une vérité universelle pour autant.

Devrait-on dire: "Je pense que Jésus-Christ est le fils de Dieu", ou "selon moi la Bible est inspirée"?

Ces vérités vont-elles plus loin que notre opinion personnelle? Est-ce que ma manière de m'exprimer est révélateur?

Qu'en pensez-vous?

jeudi 16 octobre 2008

La paresse au service de la tiédeur


J'ai lu un témoignage qui est venu confirmer un sentiment qui me trotte dans la tête depuis quelques temps.

Dans le livre "Telling the Truth", édité par Don Carson, Ajith Fernando rappelle l'importance de s'investir dans notre relation avec Dieu, et que bien souvent la paresse nous empêche de grandir. Selon lui, les méditations d'une minute (qu'on trouve en quantité dans les librairies chrétiennes) ne nous aident pas vraiment à développer une connaissance approfondie de Dieu, ni une vie caractérisée par cette relation.

Il raconte le témoignage d'un jeune homme qui a tourné le dos au Bouddhisme et s'est converti. Cet homme avait une discipline de prière et méditation qui a grandement contribué à le faire grandir en Christ. L'habitude de discipline l'a aidé à devenir un homme de prière, de la Parole.

Bien souvent cette discipline nous manque. Bien souvent, la discipline tout court nous manque. Me manque, en tout cas. La difficulté, c'est que c'est le mot d'ordre, aujourd'hui. Tout, tout de suite, et sans effort. Fast food, fast tout! Mais certaines choses prennent du temps, des efforts.

Pourquoi ai-je ajouté l'image du taille-crayon? Ça représente en quelque sorte ce que je veux dire, c'est un exemple par excellence de la promotion du moindre effort. La société nous livre sur un plateau d'argent la facilité. Comme si tailler un crayon était trop difficile, on va rajouter un moteur... Économisez vos poignets!

Mais nous nous économisons un peu trop, et pas seulement les poignets, les genoux aussi.

Que Dieu renouvelle en nous - en moi - le zèle dont on a besoin.

mercredi 10 septembre 2008

mercredi 23 avril 2008

J'aime le monde

Je suis tombé sur un clip vidéo que je trouve vraiment intéressant, et drôle.
Il s'agit d'une vidéo publicitaire pour Discovery Channel, une chaîne de télévision américaine.Je vous laisse d'abord voir pour vous-même.



Pour ceux qui ne sont pas anglophiles, la chanson dit "j'aime la terre", et les gens donnent des exemples (personnels) de sa beauté.

C'est formidable, n'est-ce pas?
Tout le monde chante la beauté de la terre...

Mais je me demande quelle est la raison de chanter, à qui chanter pour la beauté de la terre? Pourquoi célébrer la création, s'il n'y a pas de créateur?
Comme dirait Ravi Zacharias, qui remercier?

Comment concilier le fait que tout, y compris l'homme, est le fait d'un accident, de transformation moléculaire, et d'un combinaison de chance et de temps, comment concilier ça avec la joie, la reconnaissance, la célébration?

Comment même faire entrer dans l'équation l'amour? J'aime la terre, qu'est-ce que ça veut dire?
Comment aimer, si notre origine n'est que matière? À quel point dans l'histoire est-ce que l'invisible, le personnel, l'affectif a émergé du visible, matériel, impersonnel?

Pour moi, ce qui est montré dans ce clip ne veut rien dire sans Dieu. Il a créé toute chose, il a aimé pour qu'on puisse aimer, il a créé la beauté, et nous a donné l'intelligence pour la contempler.

"Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles ... eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement" Romains 12. 23-25

mercredi 26 mars 2008

Devinette...

C'était lundi, lors d'une émission à la télévision. On pose des questions, et quand on perd, on est éliminé. Jusqu'ici, rien de spécial.
Mais une question a retenu mon attention, et la réponse, surtout.

Son nom commence par un "C".
Il est le fils d'Adam et Eve, et il a tué son frère Abel par jalousie.
Réponse: Christophe!

Après avoir ri un bon coup, de surprise, j'étais vraiment pris de court devant cette réponse. Bon, ce n'est pas très grave en soi, mais quand on y pense, même dans le monde laïque (ou séculier, comme on dit ici), ce récit est un classique, ça fait parti de la connaissance générale.

La question que je me suis posée ensuite fut celle-ci: Si pour ce candidat la réponse la plus évidente à cette question est "Christophe", que répondra-t-il à la question "qui est le sauveur", ou "qui est le fils de Dieu"?

Et c'est là tout le drame. Le peu de connaissance que les occidentaux avaient sur Dieu et la Bible est maintenant réduit à quelques jurons ("sacres"). Nous sommes, comme sociétés occidentales, des champs missionnaires incroyables, nous qui avons pourtant un si riche passé.

C'est une réalité particulièrement importante dans le cadre du témoignage. On ne peut rien prendre pour acquis de la connaissance de l'autre. Si on parle de Dieu, il faut aussi dire qui est Dieu. Si on parle de Jésus-Christ, il faut alors aussi dire qui il est, parce qu'il est un parfait inconnu pour bien des gens.

La où tu es, dans ton pays, là est ton champ missionaire.

vendredi 29 février 2008

Le plan B de la planète

On sait que la planète se réchauffe, il y a des pluies acides, des essais nucléaires, des résidus radioactifs, des guerres, des maladies, des épidémies, des catastrophes naturelles, la fièvre aphteuse...
Je pourrais continuer, mais vous saisissez l'idée.
Ce sombre constat est un peu décourageant, ou au moins alarmant. Qu'adviendra-t-il de demain? Quel monde allons-nous léguer à nos descendants?

Mais heureusement, il y a un plan B, au cas ou les choses tourneraient mal.
Un effort international a été mis en place pour conserver les graines et semences d'une centaine de pays dans le monde, pour éviter qu'elles disparaissent en cas de pépins.

La Norvège a pris le projet en main - projet dans lequel le Canda a investi plusieurs millions de dollars - pour construire une structure capable d'accueillir ces ressources.
Ce coffre-fort, qui se situe sur l'île de Spitzberg (ou Svalbard), dans l'Arctique, a même été baptisé "l'arche de Noé végétale" par les médias.

Cette banque alimentaire a été inaugurée le 26 février. Le journal Libération a décrit l'évènement en disant: « Sans le savoir, la Terre entière vient aujourd'hui de souscrire une assurance-vie écolo »
Vous pouvez lire l'explication du gouvernement norvégien, et voir un plan de la chambre froide.
Selon le père du projet, "on ne voit pas ce qui pourrait mettre en péril cette structure".
C'est rassurant.

Je suis certain que c'est une bonne initiative, sans m'avancer et dire que c'est la plus urgente, ou la plus judicieuse en ce moment, mais le projet en soi démontre au moins la conscience du monde face à sa fragilité.

Mais j'ai de mauvaises nouvelles pour ce plan B: il faudra un plan C, parce que contrairement à ce qu'on pense, ça ne suffira pas.
L'Apocalypse nous décrit ce qui attend la terre, et des copies de spécimens de culture ne pourront pas protéger les hommes de la détresse à venir.

Ce dont on a besoin, ce n'est pas une assurance-vie, mais une vie tout court. Une vie qui ne dépend pas de la clémence de la météo, ni de mes efforts pour survivre en dépit de tout.
La terre dépérit aujourd'hui, mais ça n'a pas toujours été ainsi. La mort est entrée dans le monde avec le péché, et depuis la survie est difficile. Mon péché, et celui des autres, fait de la terre ce qu'elle est. Le péché fait aussi de mon âme ce qu'elle est: perdue.

La seule vraie vie, c'est celle que Dieu nous offre. La vie éternelle, l'assurance du Créateur tout-puissant.

Où est ton assurance?

mercredi 26 décembre 2007

Les traditions de Noël

Personne n'échappe à certaines traditions familiales pendant la période de Noël. Qu'on le veuille ou non, on hérite d'une partie de ce que nous lèguent nos parents, dans la manière de célébrer cet évènement.
Les pains d'épices sur la photo font définitivement partie de la tradition chez mes parents. Je peux presque les sentir rien qu'en regardant l'image.
Et il n'y a rien de mal dans les traditions en soi. Ce qui importe, c'est de donner à chaque chose la place qui lui revient.
Alors qu'on se préparait pour fêter Noël chez nous cette année, il nous fallait choisir comment faire les choses, que garder des traditions, très différentes pour la famille de Liliane et la mienne, soit dit en passant.

Cette année, il y avait un culte le 24 au soir, après quoi nous avons passé un peu de temps chez nous. Le 25, nous avons eu un repas avec la grande famille - ce qui est un exploit de réunir tout le monde à la même date. Nous avons eu deux repas avec la famille de Liliane jusqu'ici, et mes parents passeront quelques jours chez nous autour du Nouvel An, ce qui est exceptionnel. Le temps que nous avons tous pour être ensemble est un des plus grands bienfaits des vacances de Noël.

Une grande différence d'avec les années précédentes est que nous avons fait un échange de cadeau des deux côtés de nos familles, et ce pour la première fois. Si vous n'êtes pas familiers avec ce système, il s'agit de tirer au hasard un nom (ou un couple), à qui on offre un cadeau (à l'exception des enfants). Le résultat est que chacun offre un cadeau, et reçoit un cadeau, plutôt que d'en offrir à tous, et en recevoir de tous .
C'est non seulement très bénéfique pour le budget, d'autant que nos familles ont à peu près doublés ces dernières années, mais ça évite que toute la soirée (ou matinée, selon votre préférence) soit tant centrée sur les cadeaux eux-mêmes.
Chacun sait qu'il recevra un cadeau, et les attentes sont bien moins grandes en ce qui concerne tout ce qu'on peut et veut recevoir.

Pour une fois cette année, je n'ai pas eu ce sentiment que les achats, les dépenses et les paquets cadeaux étaient le point central de Noël. Il me semble qu'on a beau chanter des cantiques, lire la Parole de Dieu, partager, prier... si on passe ensuite une heure ou deux à déballer des dizaines de cadeaux, c'est difficile ensuite de nier la grande importance qu'on accorde à cette étape.

J'aime Noël, ce temps privilégié pendant lequel on se rappelle la venue du Sauveur. C'est le centre de l'Évangile que nous proclamons.
Je reconnais que c'est un défi de se soustraire à l'atmosphère commerciale de décembre, mais je suis convaincu que ça vaut la peine de faire un peu de tri dans ce que nous prenons ou laissons des traditions.

Je serais intéressé si vous avez des commentaires, des conseils quant à ce que vous faites à Noël.

mercredi 19 décembre 2007

La boussole d'or - Un briefing pour les chrétiens inquiets


Dans un post précédent, Book Fight ou la lutte litéraire, j'ai inclus un lien vers la critique de Al Mohler, qui n'était disponible qu'en anglais à ce moment-là. Ce n'est plus le cas, vous pouvez maintenant la trouver en français sur ce site.
Je recommande de non seulement lire la critique, mais également voir le film et lire le livre. Si on veut pouvoir faire face à cette influence, et guider nos enfants, ados et amis, il faut savoir de quoi on parle. Et M. Mohler nous mâche déjà un peu le travail en faisant ressortir les points essentiels.
Merci à chacun pour cette info, et à l'Église de Longueil de bien vouloir la partager.

mardi 11 décembre 2007

La théologie malléable


Je reproduis ici (traduction libre) une citation de Bradley Schmeling, pasteur de la St. John's Lutheran Church [ELCA]. Le texte que je traduis est écrit par Al Molher, et je trouve pertinent de reproduire la citation, parce qu'elle révèle la pensée de plus en plus répandue dans la pratique.
La citation est tirée d'une entrevue accordée à The Christian Century, le 11 décembre 2007.

Dans mes premières années en tant que prédicateur, j'utilisais beaucoup le langage de la tradition luthérienne. Chaque message était une occasion de précher "la justification par grâce, par la foi, pas par les oeuvres de la loi". Avec le temps, j'ai commencé à comprendre que les gens ne s'inquiétaient pas de savoir si ils allaient au ciel ou en enfer; il craignaient d'arriver face à la mort pour réaliser qu'il n'y a pas eu de ciel pendant leur vie.

Si le problème du 20e siècle était l'expérience de la crainte existentielle, le problème du 21e siècle semble être la communauté. Les gens ne viennent pas à l'Église pour entendre que leurs péchés sont pardonnés; ils viennent pour faire l'expérience de la connexion avec Dieu, avec les gens assis avec eux, et avec le monde entier. Ma théologie est par conséquent devenue plus orientée vers l'incarnation et la relation.

Vous pouvez lire ici l'article au complet.

Je ne crois pas que cet homme ait tort quant à ce qu'il perçoit du soucis des gens. C'est vrai que ce que le monde offre, et par conséquent ce que les gens cherchent, c'est le ciel sur la terre. Mais sa réponse face à la dérive théologique est à déplorer, à savoir s'éloigner de l'Évangile afin de servir les aspirations et les désirs des gens qui ne recherchent plus la gloire de Dieu, mais leur propre satisfaction.

Je crois que, contrairement à ce que Schmeling affirme, l'inquiétude des gens est toujours la crainte existentielle, et l'absence d'identité. Mais c'est toujours uniquement en Dieu qu'on peut trouver la vraie réponse. Nous avons été créés à son image, des gens relationnels, mais notre salut ne se trouve pas dans la communion avec nos semblables, mais dans celle avec notre Créateur.

mercredi 5 décembre 2007

Book Fight, ou La lutte Littéraire

On se rappelle bien de l'oeuvre de C.S. Lewis, le monde de Narnia, portée à l'écran avec "Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique" (The Lion, the Witch and the Wardrobe). Le deuxième long métrage de Narnia est maintenant annoncé pour mai 2008, il s'agit du film Le prince Caspien, qui ne manquera pas d'attirer les nombreux amateurs de films dans la lignée du Seigneur des Anneaux, ainsi que les chrétiens ravis de voir une oeuvre littéraire "chrétienne" au cinéma public.
Un autre film de ce genre sera à l'affiche courant décembre, en Amérique du Nord au moins, il s'agit de Golden Compass, ou La Boussole d'Or. Nul doute que ce film aura un large public, ou en tout cas c'est l'intention, à voir le site, disponible en rien de moins que 21 langues!!
Cette oeuvre est en quelque sorte la réponse non-chrétienne à l'oeuvre de Lewis, comme le revendique ouvertement l'auteur. Son objectif est de promouvoir l'athéisme, proposer une alternative au christianisme. Il affirme que dans son livre, il s'agit de "tuer Dieu".
Voici la bande annonce en français, pour le plaisir du plus grand nombre:



Je reviendrai donner plus de détails lorsque j'aurai vu le film, et je compte aussi lire la trilogie d'ou est tiré le film.
Je ne m'aventurerais pas dans plus de commentaires, parce que je veux en savoir plus moi-même avant de me prononcer.
En attendant, je vous donne le lien vers une critique un peu plus complète de Al Molher, qui a déjà fait tout ce que je prévois faire, à savoir : voir et lire les oeuvres (en anglais seulement).
C'est une occasion non seulement d'être des chrétiens informés, mais aussi de profiter d'un lieu commun pour partager avec les gens qui nous entourent la raison de notre espérance, Christ le Sauveur.
Comme dirait un de mes anciens profs, "on regarde des films, mais il ne faut pas rater l'occasion d'en discuter après". Que cette discussion se fasse avec notre entourage chrétien, mais aussi avec nos amis, nos contacts, nos voisins.
Bon film, et bonne discussion.

lundi 26 novembre 2007

Le prix du mensonge

Au début du mois de novembre, le monde a été témoin d'un autre évènement tragique alors qu'un jeune homme, Pekka-Eric Auvinen, tuait froidement 7 personnes dans son école, avant s'enlever à son tour la vie (fait d'ailleurs étrangement peu relaté dans les informations).
Ce n'est pas la première fois qu'une telle horreur se produit, mais ce cas là est unique du fait qu'il n'y a aucun doute concernant les motivations et les réflexions du criminel. En effet, avant de perpétrer son crime, il a diffusé sur le net des vidéos et des messages expliquant ce qu'il allait faire et pourquoi.
Le jeune finlandais, agé de 18, se proclamait un "existentialiste cynique, humaniste anti-humain, darwiniste social antisocial, idéaliste réaliste et athée semblable à Dieu."
(‘I am a cynical existentialist, antihuman humanist, antisocial social darwinist, realistic idealist and godlike atheist.’)
Bon, ça fait beaucoup, et c'est peu être un peu confus ou provocateur, mais l'idée est là.
Les autres déclarations qu'il a faites montrent bien ce qu'est sa vision du monde. En voici quelques unes:

- La vie n'est qu'une coïncidence... résultat d'un long processus d'évolution et de plusieurs autres facteurs, de causes et d'effets.

- Il n'y a pas d'autres lois universelles que les lois de la nature et de la physique.

- Vous les religieux, vos dieux ne sont rien, et n'existent que dans vos têtes. Vos morales d'esclaves ne signifient rien pour moi. Je suis le dieu et le diable de ma propre vie.

- Je suis le dictateur de ma propre vie.

- L'humanité est surestimée!! (overrated)

Ce mensonge, poussé à ces conclusions logiques, explique assez bien le comportement de ce jeune homme. Je ne dis pas que les évolutionnistes sont des meurtriers, mais si la loi du plus fort est l'essence même de l'évolution et du progrès naturel, alors tuer et mourir n'est qu'une partie normale de la vie. Le jeune finlandais se faisait d'ailleurs appeler "sélecteur naturel", ce qui en dit long. Note intéressante, un des tueurs de Columbine portait un t-shirt sur lequel était écrit "natural selection", ou "sélection naturelle".

Comme le dit Francis Schaeffer, les gens qui rejettent Dieu ne vont pas jusqu'au bout des conséquences logiques de leur croyance. Premièrement parce qu'elles sont invivables, deuxièmement parce qu'elles sont inacceptables, même à leurs yeux, et enfin parce qu'elles conduisent au plus profond desespoir - qui peut éventuellement mener à Dieu, ou bien au contraire aux pires catastrophes, comme dans le cas de Auvinen.

Le mensonge, quelqu'il soit, apporte la déception. Le diable, père du mensonge, est le maître de la déception, et sa stratégie est la même depuis toujours: séduire l'homme avec le mensonge pour l'éloigner de Dieu, la vérité.

Cet évènement rappelle l'urgence dans laquelle nous nous trouvons de proclamer la vérité, dans l'Église, mais à l'extérieur aussi, là ou le mensonge se porte bien. Il nous rappelle aussi d'être des chrétiens intelligents, qui savent défendre la foi qui est la notre, pour la communiquer à un monde qui ne croit plus en la vérité.