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vendredi 11 septembre 2009

Ce qu'on ne voit pas...


Si j'ai jamais été tenté de dire: "Ce qu'on ne voit pas ne fait pas de tort", cette envie m'a passé très rapidement il y a quelques jours.

Alors que nous profitons depuis quelques mois maintenant des plaisirs et privilèges de propriétaire de maison, nous avons découvert un problème d'humidité dans le sous-sol. Je devrais plutôt dire de moisissure. Le placard, ainsi que le bas des murs derrière les sofas avaient changé de couleur, pour désormais tirer sur le verdâtre (j'ai récemment appris que les mots en -âtre ont une connotation négative, péjorative... je confirme).
Ma journée de congé a donc servi à trouver une solution pour rendre notre sous-sol salubre à nouveau.

J'ai réalisé que le problème n'était pas tellement qu'on avait de l'humidité dans le sous-sol (lequel n'en a pas?), mais plutôt qu'on n'avait pas remarqué à quel point jusqu'ici... et qu'on n'avait donc pas fait grand chose pour y remédier.

Je ne suis pas un grand adepte de la spiritualisation automatique de toute situation, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à notre santé spirituelle, et à sa dégradation potentielle - non pas par l'humidité inaperçue, mais toute sorte d'autre chose qu'on ne voit pas, on qu'on ne veut pas voir.

Y-a-t-il des recoins de ma vie que je ne surveille pas assez souvent? Ai-je des "placards" que je laisse dans leur état sans assainir de temps en temps? Il y a bien des pollutions spirituelles qui vont s'installer si on ne fait pas le ménage souvent, et si on ne maintient pas le niveau au plus bas possible.

Comme je disais à notre jeunesse il y a quelque jours: "qu'est-ce que je laisse entrer dans mes pensées? À quoi je laisse la porte ouverte? De la réponse va dépendre le contenu de mon coeur.

Cette mauvaise expérience m'a poussé à réfléchir à ce que je ne surveille pas assez. La télé, les livres, les magazines, les discussions, tout ce que je dois filtrer afin que la pollution ne s'installe pas dans mon coeur comme elle l'a fait dans mon sous-sol...

jeudi 27 août 2009

Un nouveau départ


Nous avons récemment déménagé dans une nouvelle maison, à seulement quelques rues de notre ancien appartement.
C' est un changement important pour notre petite famille. Non seulement il faut que je me remette à réflechir pour savoir quel chemin emprunter pour aller quelque part (le sens de l'orientation ne fait pas partie de mes talents naturels), mais bien d'autres choses changent avec notre déménagement.
Voici une liste de résolutions qui me viennent en tête, et que je voulais partager:

- Remercier Dieu pour cette maison, pour toutes les petites bénédictions qui vont avec (notre petit jardin/cour arrière en tête de liste).

- Être reconnaissant malgré les défauts et ce qu'on aimerait de différent. Dieu a sûrement des leçons en réserve pour nous, comme le contentement, la confiance, l'humilité...

- Ne pas tarder à rencontrer les voisins, et saisir les occasions de créer des liens.

- Utiliser Les relations de voisinage pour annoncer l'évangile.

- Saisir ce nouveau départ pour être un bon gestionnaire. Dieu nous a donné une maison, je veux qu'elle soit utile, et pour ça il faut la maintenir dans un bon état. C'est facile de laisser les choses s'accumuler, de ne pas arranger chaque pièce de la meilleure manière possible.

- Être hospitalier. Dieu m'a donné cette maison pour qu'elle soit aussi un moyen de servir les autres.

Sûrement que d'autres idées me viendront, mais je voulais au moins partager celles-là. Et vous, avez-vous des buts bien précis dans l'utilisation de votre logement?

jeudi 20 août 2009

Une excellente semaine au Camp des Bouleaux


Je participe à des camps d'été depuis presque aussi longtemps que je me rappelle, dans toute sorte de rôle. Campeur, bien sûr, moniteur, travailleur... et cet été j'ai eu le privilège d'être le conférencier pour les ados au Camp des Bouleaux, camp chrétien un peu au nord de chez moi.

Quelle semaine! J'ai enseigné à plusieurs occasions dans des camps, mais jamais encore une semaine entière. C'est à la fois génial et éprouvant.
Il y avait environ 95 ados, c'est tout un privilège de leur enseigner la Parole de Dieu, 2 fois par jour, pendant 6 jours. C'est pas tous les jours qu'on a une telle occasion.

Le thème de la semaine était "As-tu trouvé un sens à ta vie?", et nous avons survolé ensemble le livre d'Ecclésiaste. Je dis survoler, non pas qu'on se soit contenté de passer à travers, mais parce qu'en 11 leçons, on ne peut pas voir tous les trésors de ce livre.

Je suis allé au camp en espérant édifier ces jeunes, participer à leur croissance, les aider à se rapprocher de Dieu. Quand nous sommes repartis, je crois que celui qui a été le plus béni était moi. Quel encouragement de voir ces jeunes chercher Dieu.

Dieu m'a aussi permis d'entrevoir la gloire de son oeuvre: plusieurs ados ont donné leur vie à Dieu. Quel que soit l'effort et les difficultés de la semaine, rien ne se compare à la joie de savoir une âme arrachée de l'enfer et amenée à Dieu.

Une anecdote que je veux partager, ce qui a été pour moi le point marquant de toute la semaine.

Une tradition au Camp est le "talent show" du vendredi soir. Chaque cabine présente un numéro, un chant, un sketch, n'importe quoi de drôle, édifiant, original (bien que tout ce qui s'y passe ne remplisse pas nécessairement chaque critère).
Au milieu des pièces de théatre, des chants et des minutes de gloire devant les juges cruels que sont les ados, 2 cabines ont présenté quelque chose de très inattendu.

Les moniteurs ont présenté une intro musicale, une sorte de fond sonore, après quoi chaque ado s'est levé, chacun son tour, s'est approché du micro, et a lu un verset biblique.

C'est tout. Pas de talent personnel. Pas d'acteur hors pair. Pas de chanteur charismatique.
Seulement des versets bibliques. Pendant environ 10 minutes, des versets lus.

Quand la chance est donnée de briller, de se montrer, de se mettre en avant, en premier, pour que les autres voient de quoi on est capable, ces jeunes ont choisi non pas de s'élever eux-mêmes, mais la Parole de Dieu.
La star était Dieu dans leur numéro. Celui qui brillait, qui était important, c'était Dieu, et sa Parole.

J'ai été pris par surprise. En partant ce soir-là, Dieu m'a rappelé que je suis trop incrédule, que je dois me rappeler que c'est Lui qui travaille et change les coeurs. Qu'est-ce qui est étonnant de sa part?

Mais surtout, j'ai été encouragé par l'exemple d'une dizaine d'ados.

vendredi 13 mars 2009

Vendredi 13!!



Aujourd'hui, c'est vendredi 13, jour de malheur!
Comme disait l'autre, je ne suis pas superstitieux, ça porte malheur...

Blague à part, la malchance, et tous les frissons qu'occasionne un vendredi 13 vous inquiètent peut-être un peu, à force d'en entendre parler à gauche et à droite.

Comme le dit John Piper dans un billet aujourd'hui, la Bible a la réponse qui libère.

Voilà deux des versets qu'il utilise pour répondre à cette journée déclarée "maudite".

Nombres 23. 23
L'enchantement ne peut rien contre Jacob, Ni la divination contre Israël; Au temps marqué, il sera dit à Jacob et à Israël: Quelle est l'oeuvre de Dieu.

1 Jean 4. 4
Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde.

Un vendredi 13 ou n'importe quel autre jour, devant un chat noir ou sous une échelle, la Parole est toujours vraie. Dieu veille sur ses enfants, il protège de telle manière que rien ne peut arriver sans son consentement.

Aujourd'hui aussi, nous pouvons nous écrier: C'est ici la journée que l'Éternel a faite: Qu'elle soit pour nous un sujet d'allégresse et de joie! (Psaumes 118. 24)

jeudi 18 décembre 2008

Mes humbles paroles sont appuyées par le discours éloquent du Dr Carson

Voici une citation d'un article de Don Carson dans la revue théologique Themelios. Elle va magnifiquement avec mon dernier post, techno-vacances... À vous d'apprécier. (je n'ai ni le temps ni les droits - je crois - de le traduire pour l'instant, désolé).

"Many are those who are never quiet, alone, and reflective, who never read material that demands reflection and imagination. The iPods provide the music, the phones constant access to friends, phones and computers tie us to news, video, YouTube, Facebook, and on and on. This is not to demonize tools that are so very useful. Rather, it is to point out the obvious: information does not necessarily spell knowledge, and knowledge does not necessarily spell wisdom, and the incessant demand for unending sensory input from the digital world (says he, as he writes this on a computer for an electronic theological journal) does not guarantee we make good choices. We have the potential to become world citizens, informed about every corner of the globe, but in many western countries the standards of geographical and cross-cultural awareness have seriously declined. We have access to spectacularly useful information, but most of us diddle around on ephemeral blogs and listen to music as enduring as a snowball in a blast furnace. Sometimes we just become burned out by the endless waves of bad news, and decide the best course is to turn the iPod volume up a bit."

mardi 16 décembre 2008

Des techno-vacances

Que pensez-vous de prendre des vacances de la technologie?

Loin d'être l'inventeur d'une telle idée, je me contente de faire circuler les trouvailles qui peuvent être bénéfiques, édifiantes, et profitables à tous.
Pour reprendre les récentes paroles de Marc Driscoll, je baigne dans la technologie et les médias en général du matin au soir, avec peu de répit.

Je me réveille avec la sonnerie (et non pas la radio, qui n'a aucun pouvoir pour me tirer de mon sommeil) de mon iTouch, ce qui me rappelle qu'avant même de poser le pied par terre, je peux voir si j'ai reçu des messages pendant la nuit (la moitié de ma famille vit avec 6h de décalage horaire avec moi - si ça peut vous rassurer sur ma dépendance aux courriels), je regarde sur le même gadget la météo pour savoir comment m'habiller (il faisait 10 degrés hier, et -14 aujourd'hui).
Si je prends ma voiture, la radio est déjà allumée quand je tourne la clé.

Au bureau, re-emails, au cas où.
Je m'informe un peu sur certains sites choisis, je consulte ma liste de choses à faire (qui est par informatique, loin de moi de faire des petites listes sur papier, qui se perdront invariablement).

L'ordinateur est omni-présent dans ma journée, et je suis prévenu de chaque email qui rentre par un signal distinctif de mon portable.

J'écoute les infos à la radio pendant mon retour, probablement qu'on regardera encore les infos à 18h ou a 22h, dépendamment de l'horaire, et je peux encore consulter mes emails avant de me coucher, "en réglant mon réveil"...

Et dire qu'on n'a même pas de console de jeux vidéo chez nous...

La paix et le silence sont devenus une denrée rare, et la dépendance technologique n'est pas loin. Combien de fois est-ce que je vérifie mes emails par jour? Je ne sais pas.

Il me semble que Noël serait une période idéale pour prendre un "break", une pause médiatique et technologique. Le téléphone est toujours là de toute façon, et ponctuellement il est probablement bon de faire le tri des courriels.

Mais que les congés soient des vrais congés, des congés d'ordi, des congés de messages, de télé...
Qu'en pensez-vous?

Juste une mise en garde, il n'y a pas de "patch" comme pour la nicotine, alors le sevrage peut être sévère...

Une chose est sûre, ma femme en sera ravie.

vendredi 21 novembre 2008

La modestie (partie 2)

Je puise dans les mêmes ressources aujourd'hui pour partager une seconde citation du livre Worldliness (voir l'article précédent, "l'art et la modestie").

"Godly men find modesty attractive"

"Les hommes selon Dieu trouvent la modestie attirante"

mardi 18 novembre 2008

Comment ruiner ma journée de congé

Je dois cette liste au blog Unashamed Workman, dont je me contente de traduire le contenu (dans cet article uniquement, on s'entend).
Même si cette liste est créée dans le contexte du ministère, je crois que ça s'applique très bien à n'importe qui d'autre.

C'est une note pour plus tard, à souligner et mettre en jaune, pour me rappeler comment je compte m'y prendre pour saboter mon jour de congé.

1. Ne pas planifier la manière dont je vais me reposer, relaxer et réfléchir - prendre pour acquis que "se reposer" va arriver tout seul, dès que j'arrête de travailler.

2. Faire la grasse matinée.

3. Parler du travail toute la journée.

4. Penser silencieusement au travail toute la journée.

5. Planifier des choses qui concernent le travail pendant la journée.

6. Négliger les disciplines spirituelles mises en pratique les six autres jours.

7. Voir la journée comme ayant pour seul but de me satisfaire, moi et mes besoins personnels, plutôt qu'un temps précieux pour du temps de qualité avec ma famille.

8. Ne pas lire de livre chrétiens (surtout des biographies) qui nourrissent, guérissent et rafraichissent mon âme.

9. Regarder la télé.

10. Vivre cette journée en me concentrant sur moi, plutôt que de fixer mes yeux sur Dieu, l'évangile, et mon Sauveur Jésus-Christ.


jeudi 16 octobre 2008

La paresse au service de la tiédeur


J'ai lu un témoignage qui est venu confirmer un sentiment qui me trotte dans la tête depuis quelques temps.

Dans le livre "Telling the Truth", édité par Don Carson, Ajith Fernando rappelle l'importance de s'investir dans notre relation avec Dieu, et que bien souvent la paresse nous empêche de grandir. Selon lui, les méditations d'une minute (qu'on trouve en quantité dans les librairies chrétiennes) ne nous aident pas vraiment à développer une connaissance approfondie de Dieu, ni une vie caractérisée par cette relation.

Il raconte le témoignage d'un jeune homme qui a tourné le dos au Bouddhisme et s'est converti. Cet homme avait une discipline de prière et méditation qui a grandement contribué à le faire grandir en Christ. L'habitude de discipline l'a aidé à devenir un homme de prière, de la Parole.

Bien souvent cette discipline nous manque. Bien souvent, la discipline tout court nous manque. Me manque, en tout cas. La difficulté, c'est que c'est le mot d'ordre, aujourd'hui. Tout, tout de suite, et sans effort. Fast food, fast tout! Mais certaines choses prennent du temps, des efforts.

Pourquoi ai-je ajouté l'image du taille-crayon? Ça représente en quelque sorte ce que je veux dire, c'est un exemple par excellence de la promotion du moindre effort. La société nous livre sur un plateau d'argent la facilité. Comme si tailler un crayon était trop difficile, on va rajouter un moteur... Économisez vos poignets!

Mais nous nous économisons un peu trop, et pas seulement les poignets, les genoux aussi.

Que Dieu renouvelle en nous - en moi - le zèle dont on a besoin.

lundi 28 juillet 2008

Dieu a rappelé son serviteur - partie 2

Il y a quelques mois, Dieu dans sa grâce a trouvé bon de rappeler à lui un de ses fidèles serviteurs, Daniel Lacey. Il était mon pasteur.

Pendant plus de 15 ans, je l'ai vu servir Dieu. Sans renommé, sans fortune, sans acclamation, simplement avec le désir d'accomplir ce que Dieu lui avait confié.

Pendant toutes ces années, il a été un modèle de serviteur de Dieu, de pasteur, pour l'église que j'ai fréquentée. Il a démontré un tel amour pour les gens autour de lui, qu'il reste le modèle dans mon esprit à cet égard.
Il était comme un père pour nous, en agissant avec vérité et amour.

C'est peut-être insignifiant, mais je me rappellerais toujours qu'un jour, alors que je devais aller chez lui, il a dû s'absenter quelques minutes avant que j'arrive, alors il a laissé la porte de sa maison ouverte pour que j'entre, et que je fasse comme chez moi.
Et c'est assez représentatif de la manière dont il a vécu. Daniel n'a jamais mis de limite dans son ministère.

Et si ça implique que des gens viennent dans sa maison, ils sont les bienvenus. Qu'on l'appelle à n'importe quelle heure de la nuit? Ils trouveront une oreille attentive.

Si il faut continuer à servir, et prêcher, et enseigner, alors que le cancer le ronge de l'intérieur? Il servait encore, tant que le Seigneur lui a prêté vie.


En quelques mois, John et Daniel sont partis pour aller auprès de Dieu.
Ces deux hommes étaient des amis de longue date, et ils avaient un point commun: l'humilité.
Et plus ça va, plus je réalise que ce qui fait un grand serviteur de Dieu, c'est l'humilité.

Ils étaient, et restent pour moi, des modèles dans ce domaine.

Et je réalise que souvent, je me pose la question: "comment Daniel aurait agit dans cette situation? Qu'aurait-il dit?"

L'humilité est centrale dans le ministère. Il faut de l'humilité pour servir comme Daniel a servi, avec ou sans merci, avec ou sans soutien, avec ou sans succès.

Un homme a dit un jour: "Daniel aura des cheveux gris avant l'heure, tellement il se donne pour cette église".
Et c'est ce qui est arrivé, il ne s'est jamais économisé, il a tout donné, pour la gloire de Dieu.

Daniel a forgé dans mon esprit un modèle biblique de ce qu'est un pasteur, et je remercie Dieu de m'avoir béni, en m'accordant de grandir auprès d'un tel homme.

Ma prière, c'est que Dieu continue à appeler des "Daniel", qu'il suscite des hommes humbles, qui aiment la Parole de Dieu, prêts à servir, avec un coeur de berger, de pasteur.

Il a pourvu dans le passé, il pourvoira encore.

"Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d'ouvriers.
Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson."
(Mat 9. 37-38)

dimanche 27 juillet 2008

Nouveau projet missionnaire - G2

Il y a un nouveau projet missionnaire qui a été présenté aujourd'hui à l'église. Il s'agit de Jennifer Hallé, qui va partir 4 mois en Guinée pour enseigner la Biologie aux enfants de missionnaires. Elle va suspendre ses études pendant un semestre et se rendre disponible pour ce projet.

C'est vraiment encourageant de voir que Dieu met de telles choses à coeur à ses enfants, et qu'il utilise des gens ordinaires, c'est-à-dire pas des "super-héros", pour accomplir son oeuvre.

Jennifer a créé un blog pour que nous puissions suivre les évènements, et mieux savoir comment prier pour elle.

Aussi, si Dieu vous met à coeur de l'aider financièrement, elle cherche en ce moment le soutien nécessaire pour subvenir à ses besoins. Le cas échéant, vous pouvez passer par l'église de Gatineau pour faire parvenir votre soutien.

Prions pour Jennifer, qui prépare son départ qui sera le 1er septembre.

mardi 8 juillet 2008

Des témoignages sur carton

J'ai reçu cette vidéo (merci à mon fournisseur), et je voulais la partager. Ça m'a beaucoup touché. Gloire à Dieu!

mercredi 23 avril 2008

J'aime le monde

Je suis tombé sur un clip vidéo que je trouve vraiment intéressant, et drôle.
Il s'agit d'une vidéo publicitaire pour Discovery Channel, une chaîne de télévision américaine.Je vous laisse d'abord voir pour vous-même.



Pour ceux qui ne sont pas anglophiles, la chanson dit "j'aime la terre", et les gens donnent des exemples (personnels) de sa beauté.

C'est formidable, n'est-ce pas?
Tout le monde chante la beauté de la terre...

Mais je me demande quelle est la raison de chanter, à qui chanter pour la beauté de la terre? Pourquoi célébrer la création, s'il n'y a pas de créateur?
Comme dirait Ravi Zacharias, qui remercier?

Comment concilier le fait que tout, y compris l'homme, est le fait d'un accident, de transformation moléculaire, et d'un combinaison de chance et de temps, comment concilier ça avec la joie, la reconnaissance, la célébration?

Comment même faire entrer dans l'équation l'amour? J'aime la terre, qu'est-ce que ça veut dire?
Comment aimer, si notre origine n'est que matière? À quel point dans l'histoire est-ce que l'invisible, le personnel, l'affectif a émergé du visible, matériel, impersonnel?

Pour moi, ce qui est montré dans ce clip ne veut rien dire sans Dieu. Il a créé toute chose, il a aimé pour qu'on puisse aimer, il a créé la beauté, et nous a donné l'intelligence pour la contempler.

"Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles ... eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement" Romains 12. 23-25

mercredi 26 mars 2008

Devinette...

C'était lundi, lors d'une émission à la télévision. On pose des questions, et quand on perd, on est éliminé. Jusqu'ici, rien de spécial.
Mais une question a retenu mon attention, et la réponse, surtout.

Son nom commence par un "C".
Il est le fils d'Adam et Eve, et il a tué son frère Abel par jalousie.
Réponse: Christophe!

Après avoir ri un bon coup, de surprise, j'étais vraiment pris de court devant cette réponse. Bon, ce n'est pas très grave en soi, mais quand on y pense, même dans le monde laïque (ou séculier, comme on dit ici), ce récit est un classique, ça fait parti de la connaissance générale.

La question que je me suis posée ensuite fut celle-ci: Si pour ce candidat la réponse la plus évidente à cette question est "Christophe", que répondra-t-il à la question "qui est le sauveur", ou "qui est le fils de Dieu"?

Et c'est là tout le drame. Le peu de connaissance que les occidentaux avaient sur Dieu et la Bible est maintenant réduit à quelques jurons ("sacres"). Nous sommes, comme sociétés occidentales, des champs missionnaires incroyables, nous qui avons pourtant un si riche passé.

C'est une réalité particulièrement importante dans le cadre du témoignage. On ne peut rien prendre pour acquis de la connaissance de l'autre. Si on parle de Dieu, il faut aussi dire qui est Dieu. Si on parle de Jésus-Christ, il faut alors aussi dire qui il est, parce qu'il est un parfait inconnu pour bien des gens.

La où tu es, dans ton pays, là est ton champ missionaire.

mercredi 6 février 2008

Mise à jour concernant les puritains

J'ai transmi le défi de lecture des puritains avec enthousiasme, et n'allez pas croire que mon zèle s'est éteint. Malheureusement ma lecture a été retardée, étant donné que j'ai reçu les livres seulement hier. J'ai donc plus ou moins manqué le premier mois, avec "The Bruised Reed" (le roseau blessé).

Je vais donc sauter dans le train déjà en marche, et passer directement au deuxième livre, "The Mystery of Providence" par John Flavel.

J'ai entamé les premières pages hier, et je ferai un commentaire sur cette lecture prochainement.
En attendant, si ça peut inciter à lire, ou piquer la curiosité, voici le contenu du livre (traduction libre) :

Première partie: L'évidence de la providence
- l'oeuvre de la providence pour les saints
- notre naissance et notre éducation
- l'oeuvre de la conversion
- notre emploi
- les affaires familiales
- préserver les saints du mal
- l'oeuvre de sanctification

Deuxième partie: Méditation sur la providence de Dieu
- le devoir de méditer sur la providence
- comment méditer sur la providence de Dieu
- les avantages de la méditation sur la providence

Troisième partie: Application de la doctrine de la providence
- implications pratiques pour les saints
- problèmes pratiques en relation avec la providence
- les avantages de se souvenir de nos expériences de providence

Le point de départ du livre est le verset suivant: " Je crie au Dieu Très-Haut, Au Dieu qui agit en ma faveur." (Psaume 57. 2)
Dans notre vie actuelle (pas seulement à l'époque du jeune David, l'écrivain de ce Psaume), est-ce que Dieu agit concrètement, ou bien surveille-t-il de loin pour s'assurer que rien de trop grave n'arrive? Que fait-il concrètement? Est-ce qu'il est actif quand ça va mal, est-ce que je ne reconnaît sa main que lorsque je suis béni?

La question de la providence de Dieu est très pertinente dans un monde qui verse si facilement dans le fatalisme. S'il n'y a pas de Dieu, alors je ne peux qu'espérer que le ciel ne me tombe pas sur la tête. Mais si Dieu est là, et qu'il prend soin de moi, est-ce que je reconnais sa main? Non pas à travers des miracles spectaculaires (ce n'est pas la méthode "habituelle", ça reste des exceptions), mais à travers des circonstances de la vie. Je peux les attribuer au hasard, ou y voir la main bienveillante du Père.

Pour mieux connaître l'auteur, voici une courte biographie en français, et une plus complète en anglais.

Si vous pouvez mettre la main sur ce livre, bonne lecture. Si vous lisez l'anglais, le livre est en partie disponible sur le net, ainsi qu'en mp3. Je n'ai pas encore trouvé la version française en ligne, si quelqu'un sait où la trouver, faite-moi signe. Sinon, je posterai mes commentaires après avoir moi-même lu cet ouvrage.

mercredi 23 janvier 2008

Médite-le jour et nuit

La vie chrétienne est caractérisée par la lecture de la Parole de Dieu, la Bible, et par l'impact de ce livre dans tous les aspects de la vie. Par cette lecture, le chrétien grandi, comprend, se repente, se réjouit, découvre Dieu, les autres, soi-même.


Étant actif dans l'Église au niveau de l'enseignement et la prédication, j'ai le privilège de passer une quantité de temps non négligeable à lire et étudier la Bible. C'est devenu un réflexe de lire dans la perspective de ce que je veux préparer.Mais cette tendance commençait à prendre de la place, même dans ma lecture personnelle de la Bible, lors du temps que je prends à part pour lire dans la journée. C'est facile de lire en cherchant déjà comment organiser le texte, la pensée, comment communiquer, quelle pédagogie est pertinente, etc.

J'ai été rappelé à l'ordre il y a quelques jours lorsque j'ai commencé à lire dans le livre des Psaumes, portion par excellence pour méditer les Écritures.
Je ne parle pas de méditation psychique, ou transcendantale, mais simplement de lire quelques versets, et prendre le temps de les assimiler, de les pondérer, de "ruminer" en quelque sorte ce que Dieu nous dit.

Un professeur nous a dit un jour: "Ce n'est pas méditer que de prendre une foule de versets, et des les discuter, décortiquer et expliquer. Méditer, c'est davantage prendre un ou deux versets, et laisser un peu de temps pour les saisir davantage et profiter de leur contenu."
Cette remarque m'est revenu en tête en lisant dans les Psaumes, en méditant, en contemplant Dieu. Plusieurs passages nous disent "Dieu est", "Dieu est comme", "il a fait ceci", "il agit comme ça"... Quel bienfait que de lire qui Dieu est, et ce qu'il fait!

Il est facile d'aborder la Bible comme un livre d'étude (et c'est bien), mais ne nous limitons surtout pas à cela. Dieu se laisse découvrir, il veut se faire connaître par ces récits, ces passages écrits par des hommes qui ont vu Dieu agir.

Le temps est une denrée rare à l'heure de l'Internet haute vitesse et du fast-food, mais combien c'est bénéfique de prendre un peu de temps à part, au calme (c'est également un défi), pour lire et méditer la Parole de Dieu. Pour prier et demander à Dieu qu'il nous fasse grandir par cette lecture. Notre cerveau est bien alimenté, et sollicité, mais notre coeur a également besoin d'écouter.
Nous avons ce privilège formidable de pouvoir lire la Bible, n'attendons pas de le perdre pour en réaliser la richesse!


"Que ce livre de la loi ne s'éloigne point de ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit; car c'est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c'est alors que tu réussiras." Josué 1. 8

vendredi 11 janvier 2008

De bons outils : Connexion vitale

J'ai eu le privilège dernièrement de participer à un projet qui a été lancé par Parole de Vie France, un ouvrage intitulé Connexion Vitale, publié par Éditions Clé. Ce premier livre (sur un projet de 6 en tout) est un support pour ce qu'on appelle communément le "culte personnel". En bref, il s'agit d'un outil pour lire la Bible, refléchir à ce qu'on a lu, et garder traces de la prière - requêtes ou louanges. Chaque jour, un passage est suggéré, accompagné de deux simples questions:
- Que dit l'auteur?
- Qu'est-ce que j'apprends?

Pour chaque passage, il y a aussi un court texte qui aide à mieux comprendre ce qu'on a lu, répondre à quelques questions, et aussi réfléchir sur les conséquences de ces versets dans la vie.

Et c'est là que j'interviens - entre autres. Il y a 7 contributeurs qui ont participé au niveau de ces commentaires. Il y parmi ces contributeurs des gens que je connais, que j'estime, et même de proches amis.

Mon intention n'est pas de faire de la promotion personnelle (ma modeste contribution est bénévole), mais par contre je crois sincèrement que cet outil est vraiment quelque chose dont les chrétiens ont besoin, et particulièrement ceux qui sont jeunes - que ce soit dans le Seigneur, ou jeune en âge.

Beaucoup de chrétiens désirent lire la Bible, mais se découragent rapidement. Que ce soit par manque de motivation, de compréhension, ou bien parce que c'est difficile de voir la pertinence de certains passages, lire la Bible régulièrement représente un défi pour le chrétien, et plus particulièrement chez les jeunes.

Cet outil est très bien fait, la mise en page est colorée, motivante, et le guide permet de garder une trace des lecture, des commentaires personnels, de la vie de prière, etc. Le ton de Connexion vitale est contagieux, et la passion des gens derrière ce projet est évident.

Si vous désirez optimiser votre temps dans la Parole de Dieu, ou aider quelqu'un à persévérer dans ce domaine, Connexion Vitale peut s'avérer un bon outil à utiliser.

Vous pouvez le trouver entre autres aux Éditions Clé en France, et à Librairie Passages au Canada.